Martin: "Gare à la bête blessée"

Par Rugbyrama
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Rémy Martin connait bien ses ex-partenaires du Stade français où il a évolué pendant sept ans. Avant les retrouvailles samedi à Jean-Bouin, le troisième ligne et capitaine de Bayonne appelle donc ses troupes à la vigilance. Sans pour autant oublier des am

Que ressentez-vous avant de revenir à paris avec Bayonne? Plutôt de l'angoisse ou de la joie?

Rémy Martin: Pas vraiment de l'angoisse, non. Je n'y pense encore pas trop car je n'ai pas envie de me mettre une pression supplémentaire. J'y penserai plus vendredi quand on sera près de Paris. Il me tarde d'être à ce match. On va essayer de fournir une bonne prestation pour tenter de ramener quelque chose.

C'est une date que vous aviez cochée dans votre calendrier?

R.M: Oui, bien sûr, je la connaissais. En ayant joué sept ans à Paris, je ne pouvais pas faire autrement. Quand un calendrier sort, on regarde forcément la date à laquelle on joue ses anciens partenaires. Ça va faire bizarre évidemment.

La bonne saison de Bayonne rajoute du piment à cette rencontre. Vous allez être attendu...

R.M: Oui, c'est sûr. Le fait que l'on soit quatrième du championnat, ça joue. On a envie de le rester et ça passe par des victoires à l'extérieur, chez les gros. On sait à quoi s'attendre. On a été avertis une première fois contre les Toulousains qu'on a regardé jouer. A nous d'être mieux préparés, de rectifier ce qui n'a pas fonctionné au Stadium comme la mêlée et la touche.

Avez-vous regardé les deux matchs du Stade français contre les Harlequins?

R.M: Oui et gare à la bête blessée car Paris a toujours fait de la Coupe d'Europe un objectif et là de perdre deux fois... Ça va être compliqué pour nous. Je les connais, ils redressent la barre assez vite. Il faudra s'appliquer et être plus vigilants que d'habitude.

Si l'Aviron s'impose à Paris, pourra-t-on enfin dire qu'il est candidat aux demi-finales?

R.M: (Il rit). Pourquoi pas? Je pense que si on gagne à Paris et qu'on fait une bonne phase retour... Le plus dur reste à faire de toute façon. On doit encore recevoir Toulouse, le Stade français... Mais si on gagne samedi soir, on pourra peut-être dire qu'on est candidat aux demi-finales, oui.

A titre personnel, vous effectuez une excellente première partie de saison. Vous avez l'air vraiment épanoui. Le problème se situait-il au niveau de la concurrence à Paris?

R.M: Non pas spécialement car je jouais régulièrement, même très souvent. Ce n'est pas ça qui m'a fait changer d'horizons. Je l'ai déjà dit, je n'ai pas forcément envie de revenir dessus mais d'avoir été remplaçant en demi-finale alors que j'avais joué toute la saison, de ne pas avoir de responsabilités... Ici en tant que capitaine, j'essaie de bien faire mon boulot, d'être un leader et de donner le meilleur tous les week-ends.

Et la vie hors rugby à Bayonne?

R. M: Elle est très agréable et les gens sont vraiment sympathiques. Il y a plein de choses à faire, même si ce n'est pas la capitale, comme des ballades du côté de l'Espagne ou de l'océan. Des plaisirs plus simples qu'à Paris.

Vos performances n'ont pas du passer inaperçues. Pensez-vous toujours à l'équipe de France?

R.M: Oui mais bon... Même si je réalise de bonnes prestations d'après tout le monde au club, ça n'intéresse pas forcément le sélectionneur. Moi, je reste concentré et j'essaie d'être le meilleur tous les week-ends. On verra bien pour le Tournoi. Ca reste forcément un objectif. Si ça convient, c'est bien, si ça ne convient pas, ce n'est pas dramatique non plus.

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