Avec Daniel Carter

Par Rugbyrama
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Pour la deuxième fois, Perpignan, troisième, est invité à rencontrer le Stade français, deuxième, au Stade de France... et la vedette sera bel et bien catalane!

Forfait lors de la parenthèse européenne en raison d'une inflammation du tendon d'Achille, Daniel Carter sera de retour au moment de défier le Stade français au Stade de France, enceinte sportive qu'il connaît pour y avoir affronté les Bleus avec son maillot à la fougère argentée.

Carter sera donc bien au rendez-vous pour la fête au président parisien Max Guazzini... En même temps, les Catalans peuvent s'estimer heureux de compter sur le retour de leur ouvreur vedette! Le mal qui touche depuis le début de la saison les ouvreurs de l'Usap ne s'est pas calmé. Pire, ce week-end encore, deux ouvreurs se sont de nouveau retrouvés sur le flanc : Steve Meyer pour qui la saison est finie et Nicolas Laharrague qui préparait son retour sur la grande scène mais qui s'est de nouveau fait mal...

L'essentiel est sauf, surtout que depuis son arrivée, et même si ce fut parfois plus dur que prévu, Carter n'a connu que la victoire avec le maillot sang et or. Contre Leicester, puis contre Castres ou encore à Brive et enfin face à Bourgoin, le succès fut au bout des 80 minutes. Le porte-bonheur catalan ne sera pas superflu au moment de monter à la capitale ce week-end, à l'occasion du deuxième match de championnat joué à Saint-Denis (l'Usap s'était incliné d'un point le 13 mai 2007, 12-11). Car le troisième affrontera le deuxième. Un dauphin des Toulousains en quête d'une première victoire au Stade de France de la saison...

L'an passé, dans un contexte complètement différent, Perpignan, alors au creux de la vague, était allé s'imposer avec rage à Jean-Bouin. Ce coup-ci, en infligeant à Paris la troisième défaite de la saison "à domicile", l'Usap peut se hisser à la deuxième place et griller la politesse à ses hôtes. Ah oui, dernière précision, Carter n'a jamais perdu non plus au Stade de France où il a déjà joué deux fois avec les Blacks en 2004 et en 2006.

Désormais éliminés de la Coupe d'Europe, Parisiens et Perpignanais n'ont plus que le Top 14 à se mettre sous la dent.

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