Nourault: "La 6e place"

Par Rugbyrama
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Didier Nourault est satisfait du début de saison de Montpellier qui, avec trois victoires en quatre journées pour une inédite 4e place, s'est ouvert "l'appétit" avant la réception d'Albi samedi.

Dans quel état d'esprit abordez-vous ce match face à Albi ?

Didier Nourault: C'est un véritable match charnière. Il peut nous faire basculer parmi les cinq premiers du Championnat ou retomber dans le ventre mou. Pour cela, nous devrons battre Albi, qui est une équipe difficile à manoeuvrer et qui s'appuie sur des valeurs rugbystiques fortes. Après une série de cinq victoires consécutives (en Top 14 et Challenge européen), signe de notre début de saison favorable, nous devrons manifester beaucoup de concentration et de méfiance.

Avez-vous l'impression de connaître un changement en profondeur ?

D.N: Nous respectons le projet du club dans sa continuité. Après plusieurs saisons difficiles pour nous adapter au plus haut niveau, le nouveau stade Du Manoir nous permet de franchir un palier supplémentaire. Sa construction s'accompagne d'un effectif remodelé et d'un budget plus conséquent. On commence à se dire: "On y arrive". Toutefois, nous ne devons pas nous emballer même si nous occupons la quatrième place. Nous ferons un premier bilan à la fin janvier, après nos matches à domicile devant Albi et Bayonne. Si nous remportons ces deux matches, nous nous enlèverons en partie la pression du maintien.

Tirez-vous tout le bénéfice du nouveau stade ?

D.N: On ne tire que 50% de notre nouveau stade. Seulement, le changement de conditions d'entraînement est tel que notre bond est considérable. Ce stade incite cet effectif remodelé, par l'apport des jeunes et des recrues sud-africaines, à aller plus loin. Inconsciemment, nous n'avons plus de raisons de dire que nous sommes le petit poucet.

Votre début de saison change-t-il vos objectifs ?

D.N: Notre objectif est en priorité le maintien, avec l'ambition de se rapprocher de la 6e place. Si fin janvier, nous sommes dans les six premiers, il faudra venir nous chercher. Car l'appétit vient en mangeant. Dans ce Championnat à deux vitesses, la sixième place reste en effet très ouverte. Si l'on se fie à la saison précédente, cinq clubs étaient détachés en tête. Ensuite, beaucoup d'équipes se tenaient.

Avez-vous acquis de nouveaux repères dans le jeu ?

D.N: Même si notre système défensif a été modernisé, notre jeu repose sur les mêmes bases. A la différence des précédentes saisons, l'équipe n'a pas de sautes de performance. Elle produit un niveau de jeu assez constant. Nous appréhendons chaque rencontre avec le même désir de la gagner, sans faire d'impasse comme par le passé. Un investissement dans le combat et des repères techniques invariables sont les fondements d'une équipe qui veut tendre vers le haut niveau. C'est un passage obligé pour changer de statut.

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