Montpellier fait le travail

Par Rugbyrama
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Privé de plusieurs internationaux, Montpellier a dû puiser dans ses réserves pour se défaire au bout du suspense d'une courageuse formation dacquoise lors de la 11e journée du Top 14 (18-13).

TOULOUSE - BRIVE : LE COMPTE-RENDU

CLERMONT - MONTAUBAN : LE COMPTE-RENDU

PERPIGNAN - AUCH : LE COMPTE-RENDU

MONTPELLIER - DAX : LE COMPTE-RENDU

BAYONNE - ALBI : LE COMPTE-RENDU

Les Montpelliérains ont dû attendre les dernières minutes d'un match dense pour finalement s'assurer une victoire qui les maintient dans la première partie du tableau et fait oublier la défaite contre Biarritz. Mais que ce fut dur ! Les Dacquois n'ont rien lâché, menant même au score puis restant à égalité pendant 20 minutes de la seconde période. Il a fallu attendre le doublé de Todeschini pour que les Héraultais, privés de leurs internationaux, évitent un faux pas qui leur aurait coûté cher, au classement et... au moral.

Les premières 40 minutes ont vu, et ce n'est plus une surprise, des Dacquois entreprenants, malmenés des locaux qui n'arrivaient pas un seul instant à poser leur jeu. Ni devant, ni derrière. Les initiatives étaient landaises. Les demis de mêlées, Lesgourgue puis Morlaes, alternaient le jeu. Les avants rouges étaient plus présents sur les ballons, les trois-quarts plus mordants.

Montpellier avait du mal à réagir mais y parvint à la 32e minute. Sur une des rares séquences héraultaise, le centre Rees, puis le flanker Britz, transpercèrent la défense dacquoise pour se retrouver sur la ligne d'en-but. Buada sortait le ballon du ruck pour servir Todeschini. L'ouvreur effaçait son adversaire direct pour aplatir et marquer les premiers points du match, il avait fallu attendre plus d'une demi-heure ! Quelques minutes plus tard, Dax répondait par une pénalité. Cette première période se terminait sur un score qui ne reflétait pas la physionomie d'un match où les Montpelliérains balbutiaient leur rugby (7-3).

Doublé pour Todeschini

Le second acte débutait sur des bases plus équilibrées. Chaque mouvement montpelliérain était stoppé par une défense dacquoise intraitable. La troisième ligne Deniau-Caillet-Liévremont mettait une grosse pression sur les attaquants héraultais. Cette même troisième ligne allait s'illustrer balle en main, puisque Deniau et Liévremont ouvraient une brèche dans la ligne bleue. Le petit frère du grand Thomas s'échappait sur plusieurs dizaines de mètres et, avec beaucoup de vista, tapait à suivre pour lui-même avant d'aplatir au nez et à la barbe de la défense montpelliéraine. A cet instant du match, Dax menait de trois points (45e, 7-10) !

Après une pénalité réussie par McHugh pour Montpellier, le tableau affichait un score de parité. Chaque équipe cherchait à faire le break et c'est Todeschini qui interceptait avec beaucoup de chance, une balle d'attaque dacquoise. Cinq points d'écart... les deux pénalités, une pour chaque équipe, n'allaient pas changer l'issue de ce match. Les Dacquois avaient montré, une fois de plus, tout leur potentiel, mais aussi ce petit quelque chose qui leur manque pour faire la différence, ce petit quelque chose, qui, cette saison, ne manque pas aux Montpelliérains.

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