Porical: "Bien dans nos têtes"

Par Rugbyrama
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Grâce à ses victoires à Paris et contre Montpellier, Perpignan n'est plus qu'à deux points du premier demi-finaliste, Biarritz. L'Usap a repris confiance avant la réception d'Albi. L'arrière Jérôme Porical fait le point sur la situation du club mais aussi

Perpignan semble très loin du stage de Matemale il y a quinze jours, organisé pour remobiliser le groupe après le match nul contre Dax. Comment se passe la semaine ?

Jérôme PORICAL : Tout se passe bien ! Nous préparons tranquillement la réception d'Albi. Ça fait deux matchs que nous sommes satisfaits de nos performances alors c'est beaucoup plus facile pour travailler. Le résultat de Paris nous a remis en confiance et contre Montpellier, nous avons senti que le public était présent. C'est plus simple aussi quand on voit que les gens sont derrière nous, d'autant que nous avions été sifflés contre Dax.

La réception d'Albi se prépare donc dans la sérénité ?

J.P. : Oui. Nous sommes bien dans nos têtes maintenant et nous voulons confirmer ce week-end. En plus, nous avons beaucoup de retour de blessures, nous étions 34 à l'entraînement cette semaine. Nous sommes au complet et la concurrence va jouer. C'est bien pour le groupe.

Est-ce vraiment le stage à Matemale qui a remobilisé l'équipe ? Ou bien sont-ce plutôt les mots, très durs, prononcés par votre président après Dax ?

J.P. : C'est un peu tout ça. Il y a eu une remise en question après cette rencontre, durant laquelle nous avions proposé beaucoup de jeu sans arriver à nous en sortir. Il a fallu qu'on en parle entre nous. Nous sommes partis en stage sans pouvoir nous entraîner à cause des conditions climatiques mais le président nous a remonté les bretelles, il nous a dit que nous ne méritions pas de porter le maillot de l'Usap. Cela nous a tous un peu vexés et nous avons su réagir à Paris, avec la manière. C'est un peu de tout ça qui a fait que nous avons su nous rebeller.

Un déclic a-t-il eu lieu selon vous ?

J.P. : Je le crois oui. On n'avait jamais réussi à gagner à Paris ! On s'était dit qu'on voulait faire un gros match là-bas. Sans parler de victoire, on s'était juste dit qu'on voulait retrouver les valeurs de l'Usap… Et puis nous avons fait un gros match dans l'agressivité, avec le résultat qui va avec.

Qu'est-ce qui a été le plus important avec le recul : gagner au Stade français ou confirmer contre Montpellier le week-end suivant ?

J.P. : Le plus important, c'est de confirmer et il va falloir continuer à le faire samedi contre Albi. Nous ne sommes jamais parvenus à enchaîner trois victoires cette saison alors ce match sera aussi important que les deux précédents.

A titre personnel, vous êtes en concurrence au poste d'arrière avec le champion du monde Percy Montgomery. Comment vivez-vous votre place de numéro deux ?

J.P. : C'est vrai que c'est assez difficile. L'an dernier, quand les dirigeants ont dit que Percy Montgomery allait arriver, je savais que ce serait une saison de transition pour moi et qu'il fallait que je m'appuie sur ça pour progresser. Mais je savais aussi que je ne jouerais pas autant de matchs que je le voudrais. J'ai beaucoup joué en début de saison parce qu'il était à la Coupe du monde et ça m'a fait beaucoup de bien. Mais depuis janvier, je ne joue plus beaucoup, c'est dur... Maintenant, je sais que c'est Montgomery... Il a signé pour huit mois plus une saison supplémentaire. On va voir s'il va rester. En attendant, j'essaye de donner le meilleur de moi-même pour prouver que moi aussi je peux avoir ma place et peut-être devenir le numéro 1 à Perpignan. C'est ce que je veux. Depuis tout petit, je rêve de jouer à l'Usap et d'être le meilleur à mon poste.

Vous arrivez en fin de contrat cette saison. Comment envisagez-vous votre avenir ?

J.P. : On va commencer les négociations avec les dirigeants assez vite j'espère. J'ai envie de rester à Perpignan mais il faut qu'eux aussi aient confiance en moi. J'ai eu quelques contacts avec d'autres clubs. On verra.

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