Narbonne en enfer

A l'entrée du stade, une affiche annonce que le club s'est engagé pour le développement durable et invite les supporters à trier leurs déchets comme à la maison.

Malheureusement, les joueurs n'ont pas appliqué la consigne. Complètement bridés par l'enjeu, les Audois ont passé la première mi-temps à déjouer et à manquer tout ce qu'ils tentaient, se heurtant inlassablement au mur défensif dressé haut par les Brivistes. A commencer par Cédric Rosalen, mais aussi Julien Candelon. Héros malheureux d'une soirée sur qui l'opinion publique avait beaucoup misé. Balue qui faisait son retour a eu aussi la douleur de sortir sous les sifflets de son public. Les deux essais en fin de partie des Narbonnais donnaient un peu de beaume au coeur. Mais un beaume bien trop léger.

Petitjean s'amuse

Que s'est-il passé sur la pelouse du Parc des Sports et de l'Amitié ? Dès l'entame de la rencontre, vent de face, Brive plaçait Petitjean sur orbite pour un premier drop des 50m. La sortie prématurée de Rofes, en pleurs, touché à la cheville, remplacé par Algret, lui-même rapidement diminué, était un mauvais coup du sort, car s'il est un secteur dans lequel Narbonne rivalisait ce soir, c'est bien celui de la mêlée. Pour le reste, ce fut un festival corrézien. Vent de face comme dans le dos, Brive a mené de bout en bout les débats et comptait déjà 18-6 à la mi-temps.

Petitjean et le nouveau meilleur réalisateur corrézien Bolavucu auteur de deux essais en contre ponctuait la soirée du maintient des Coujoux. N'ayant rien à perdre et complètement relancé depuis le match nul arraché face à Perpignan, Brive a montré qu'il avait de très grandes ressources morales et physiques pour arracher un maintien auquel plus grand monde ne croyait il y a peu encore.