Agen, la rupture tranquille

Le ciel est gris sur Agen en ce mardi matin. Un temps couvert à vous miner le moral en cette fin de mois de mai.

Et pourtant, c'est bien avec le sourire que les Agenais se retrouvent dès 9h30 sur la pelouse pour une séance physique sous les ordres de François Ruis. Un travail à la chaine qui n'effraient pas trois-quarts et avants du SUALG.

Henry Broncan s'est posté dans un coin du terrain. Il observe, note, se réjouit de la volonté de certains, déplore les absences sur blessures et espèrent quelques retours d'ici samedi. Il s'offre encore un temps de réflexion pour finaliser l'équipe qui devra assurer la survie du club face au Stade français. Il admet juste que la priorité sera de former un groupe qui se comprend. Les francophones seront donc prioritaires même si Rupeni Caucaunibuca devrait être présent.

Les minutes filent et Henry Broncan finit par quitter son poste d'observation. Après un petit conciliabule avec les avants, un premier groupe s'en va travailler les touches alors que le reste de la troupe se dirige vers le joug. Les trois-quarts partent de leur côté pour travailler les combinaisons avec Conrad Stoltz comme superviseur. Chez les avants, Henry Broncan ne cherche pas à faire compliqué. Tout le monde doit bien comprendre les annonces et les déplacements. Pourtant, le Gersois n'a pas encore fait la révolution. Il s'adapte au travail qui a été effectué par Christian Lanta puis par Didier Faugeron. Il essaie de trouver un juste milieu. Ainsi, le demi de mêlée chargé de lancer en touche, ce sera pour plus tard...

Le temps presse mais celui qui est encore officiellement auscitain ne veut pas s'inquiéter : "Jouer contre le Stade français est une motivation suffisante pour être prêts". Cette séance studieuse se termine, le ciel commence à se dégager.