Parra veut du frontal

Par Rugbyrama
  • Morgan PARRA - 12.06.2010 - France - Test Match
    Morgan PARRA - 12.06.2010 - France - Test Match
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Le demi de mêlée de Clermont, Morgan Parra, n'a toujours pas digéré la fessée reçue par l’équipe de France au Cap, face aux champions du monde sud-africains, voici quinze jours. Il attend donc une réaction, ce samedi soir, contre les Pumas argentins en clôture de la tournée estivale des Bleus...

Mercredi midi, il a croisé Mario Ledesma à Buenos Aires. Bleus et Pumas étaient alors invités à déjeuner par un homme politique de la ville. Morgan Parra n'a prêté qu'une attention mesurée aux discours officiels, aux applaudissements polis de l'assistance et au ballet des petits fours virevoltant autour de lui. En revanche, le demi de mêlée des champions de France n'a pas perdu une miette de ce que lui racontait son partenaire de club : "Il m'a expliqué que ces deux dernières défaites face à l'Ecosse, devant leur public, avaient été catastrophiques pour eux et leur rugby. Il y a eu une sévère remise en question cette semaine. C'est peut-être le plus mauvais moment pour les prendre." A ceci, on ne trouvera rien à redire. Les Pumas ont beau présenter ce samedi à Buenos Aires (20h4o), sur la pelouse de Velez Sarsfield, l'équipe la plus faible de leur histoire contemporaine, ils n'en restent pas moins dangereux.

"Nous nous sommes plantés"

Mais par rapport au dernier naufrage face aux Boks voici quinze jours (42-17, N.D.L.R.), les Bleus ont eux aussi beaucoup de choses à changer quant à leur stratégie générale et surtout leur attitude sur le terrain. Face aux champions du monde en titre, les soutiens au porteur de balle furent particulièrement médiocres. "Nous nous sommes aussi plantés dans notre gestion du jeu en Afrique du Sud, poursuit Parra. Les Springboks étaient très lourd au centre du terrain. On a donc voulu les jouer sur les extérieurs. Mais en s'entêtant sur le large-large, on s'est trompé. Déborder une équipe passe forcément, à un moment ou à un autre, par de l'affrontement, du défi physique, du frontal. On le sait, désormais. On ne commettra pas la même erreur face aux Argentins." Nicolas Vergallo, son adversaire direct samedi prochain, sait donc à quoi s'attendre. A Velez, les Bleus ne prendront plus le périphérique...

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