Cambérabéro : "Je m'y attendais"

Didier Cambérabéro, quel est votre sentiment quelques heures après votre mise à pied ?

Didier Cambérabéro.- La seule chose que je suis autorisé à dire, c'est que je m'y attendais. J'avais lu Eric Blanc dire dans Le Parisien qu'il fallait faire un choix et que ce choix serait de se séparer de quelqu'un. Alors je savais que c'était prévu.

Trouvez-vous cette décision injuste ?

D.C.- Bien sûr, dans ce genre de situation on trouve toujours que c'est injuste. Mais bon, je sais ce que j'ai fait pour le Racing. L'an dernier, je l'ai empêché de sombrer en Fédérale 1 et je m'en rappellerai. J'en suis très content et je garde un très bon contact avec les joueurs.

Le problème ne se situait pas avec eux mais plutôt avec Philippe Benetton semble-t-il...

D.C.- C'est l'excuse qui m'a été donnée pour ce licenciement, oui.

Et vous n'êtes pas d'accord ?

D.C.- Je ne peux pas en dire plus pour le moment. Je le pourrai un peu plus tard. Pour l'instant, j'ai juste été "écarté" de l'équipe. On m'a donné une lettre aujourd'hui pour me donner un rendez-vous avec le président le 7 mars.

Etes-vous déçu ?

D.C.- Bien évidemment, mais comme je l'ai dit, je m'y attendais. Alors la déception est là, mais je m'y étais préparé.

Qu'allez-vous faire maintenant ?

D.C.- Prendre des vacances, ça fera du bien. Après, on verra...