Jonah Lomu : "The Big Man", parce qu’une légende ne meurt jamais

  • Jonah Lomu contre l'Angleterre
    Jonah Lomu contre l'Angleterre
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INTERNATIONAL - Un peu plus de six ans après la mort de Jonah Lomu, France 2023 s’associe au projet "The Big Man". Un reportage qui retrace les bons moments de la vie de la légende néo-zélandaise comme les plus douloureux.

Pour retrouver l'intégralité du reportage :


Deuxième chapitre

Quatrième chapitre

Le fameux dicton dit : "Les légendes ne meurent jamais." Et cette citation, si philosophique soit-elle, peut très bien résumer la place qu’occupe encore Jonah Lomu dans le monde du ballon ovale, un peu plus de six ans après avoir quitté celui-ci. Le 18 novembre 2015, la légende kiwi succombait d’un arrêt cardiaque à l’âge de 40 ans. Durant de nombreuses années, il aura lutté face à la maladie, en vain.

L’ailier aux 63 sélections a laissé une trace indélébile. Des centaines de souvenirs encore présents grâce à ses courses dont des dizaines d’ailiers se souviennent encore, aujourd’hui. Pour aider les plus jeunes ou ceux à la mémoire courte, Jonah Lomu c’est tout de même quinze essais en Coupe du monde. Il est encore aujourd’hui le co-meilleur marqueur de l’histoire de la plus belle des compétitions en rugby. C’est en partie pour toutes ces raisons que France 2023 est au soutien du reportage "The Big man" qui lui est consacré sur un peu moins d’une heure.

Un moyen d’apprendre ou de réapprendre les grands moments de la vie du monstre kiwi, une vie mouvementée sur le rectangle vert mais surtout en dehors. "The Big Man", c’est le récit d’un passage sur Terre qui aura marqué à tout jamais le rugby, autant dans la façon de jouer que dans la façon de rester humble et disponible, malgré une notoriété jamais vue auparavant.

Son combat contre la maladie

La première moitié de ce reportage nous replonge plus de vingt ans en arrière, en 1995 pour être précis. L’année qui a véritablement révélé Jonah Lomu aux yeux du grand public. Plus jeune joueur à avoir porté le maillot kiwi - record toujours d’actualité aujourd’hui - l’ailier arrive au Mondial sud-africain dans la peau d’un jeune prodige de 20 ans prêt à tout écraser sur son passage. Les observateurs ne se sont pas trompés, sept essais en cinq rencontres, dont un quadruplé en demi-finale face à l’Angleterre. Peut-être bien le plus bel essai de la carrière de la légende du pays du grand nuage blanc. Andrew Merthens, coéquipier de Lomu à l’époque, se souvient : "Je me rappelle juste que le ballon arrive sur la gauche dans les mains de Jonah et que son talent fait tout le reste. C’était impressionnant, les défenseurs ne pouvaient rien faire."

Les images le prouvent, aucun ailier ou presque n’était en capacité de se dresser devant l’homme en noir. Jonah Lomu quitte cette Coupe du monde en tant que nouvelle star du rugby mondial mais avec les regrets de s’être incliné en finale face aux locaux de l’étape. Un an après, le All Black déclare au monde entier sa maladie. Des images touchantes de Jonah Lomu mais surtout ses deux fils, Dhyreille et Brayley, qui témoignent du vide qu’a laissé leur père depuis le 18 novembre 2015. Lors du Mondial australien en 2003, Claude Atcher se souvient d’un homme affaibli, qui se battait de toutes ses forces : "Il est arrivé en Australie seul. Il pouvait tout juste marcher, il était terminé pour le rugby à cette époque-là." C’était sans connaître le caractère du golgoth, qui à force de combattre, a pu rechausser les crampons.

Une relation spéciale avec la France

Certains l’ont peut-être déjà oublié, mais Jonah Lomu a évolué dans un club français. Grâce à Claude Atcher, "The Big Man" rejoint le club que présidait à l’époque l’actuel directeur général de l’organisation de la Coupe du monde 2023. L’ailier néo-zélandais arrive donc à Marseille avec un seul objectif en tête : jouer au rugby devant son fils, malgré ses 34 ans. Un vœu exaucé puisque l’homme aux 63 sélections réalise de nombreuses feuilles de match en Fédérale 1.

"The Big Man" nous permet de nous replonger dans cet épisode, avec les témoignages de quelques joueurs marseillais à l’époque, qui soulignent tous l’humilité à toute épreuve de Lomu. Xavier Garbajosa, Émile Ntamack, Vincent Clerc et Fabien Galthié s’expriment également sur le phénomène, en évoquant par exemple la mythique demie sur la pelouse de Twickenham en 1999. Des paroles marquantes, qui intéressent forcément n’importe quel amateur, grand ou pas, de rugby.

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