Chouly : "C'était un objectif"

Par Rugbyrama
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Appelé en équipe de France pour la tournée de juin en Australie et en Nouvelle-Zélande suite au forfait d'Imanol Harinordoquy, le troisième ligne perpignanais Damien Chouly se réjouit de retrouver les Bleus deux ans après ses deux premières et seules sélections.

Comment avez-vous appris votre sélection ?

Damien Chouly : Par texto. En effet, j'étais à l'entraînement ce matin (lundi, NDLR) et suite à l'annonce du staff de l'équipe de France, tout le monde m'a envoyé des messages. Je les ai découverts après l'entraînement.

Vous y attendiez-vous ?

D. C. : Non, pas du tout. Déjà, je n'étais pas au courant que Lionel Nallet et Imanol Harinordoquy étaient blessés et risquaient de déclarer forfait. Evidemment, ce serait mentir que de dire que l'on n'espère pas être appelé. On attend toujours. J'avais été un peu déçu de voir que je n'étais pas retenu dans la liste mardi dernier car quand on a intégré ce groupe, on a envie d'y retourner. Je pense que c'est normal mais je savais également qu'il y avait une hiérarchie en place à mon poste.

Vous aviez donc déjà porté le maillot bleu il y a deux ans lors de la tournée en Nouvelle-Zélande. Quels souvenirs en gardez-vous ?

D. C. : Je n'en conserve que de bons souvenirs. Déjà, c'étaient mes premières sélections en équipe de France et affronter les All Blacks chez eux restent toujours quelque chose d'unique. Ces matchs avaient été un peu compliqués car ils s'étaient déroulés dans un contexte particulier avec l'absence des demi-finalistes mais le moment était tout de même singulier. Depuis, retrouver l'équipe de France était un véritable objectif.

Considérez-vous que cette sélection récompense votre progression sous le maillot de Perpignan ?

D. C. : Avant toute chose, elle vient récompenser les performances de toute une équipe. C'est vrai que depuis que j'ai rejoint l'Usap, j'ai progressé et franchi un cap. Mais il faut reconnaître qu'évoluer dans cette formation est évidemment un avantage pour moi.

Cette nouvelle peut-elle perturber votre préparation de la demi-finale du Top 14 (contre le Stade français, samedi à 16h30) ?

D. C. : Au contraire, elle représente une motivation supllémentaire pour finir la saison en beauté avec mon club. C'est en quelque sorte une première cerise sur le gâteau. Mais ma priorité actuelle reste cette demi-finale. Je penserai à l'équipe de France plus tard.

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