Toulouse, trois ans après?

Par Rugbyrama
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Malheureux en H Cup depuis son dernier titre en 2005, Toulouse rêve d'un retour au sommet. Cela passe par un succès à Twickenham, samedi.

Battu en quarts de finale en 2006, sortis dès la phase de poules la saison dernière, Toulouse va tenter de revenir sur le toit de l'Europe, trois ans après sa dernière finale, remportée face au Stade Français. A Twickenham, compte tenu de son histoire, et du manque de vécu à ce niveau de son adversaire, le Stade partira favori. "Le club a participé à toutes les éditions, on a le record de victoires, le record de finales, plein de choses qui font une relation un peu particulière à la Coupe d'Europe. On a un vécu un peu exceptionnel", rappelle Fabien Pelous.

Mais le géant apparait bien fragile à l'heure de gravir l'avant-dernière marche. Il vient même de vivre une semaine noire: défaite à domicile face à Clermont dans le choc au sommet du Top 14, grave blessure de Vincent Clerc, out neuf mois, deuil familial pour Thierry Dusautoir, rien n'a été épargné aux Haut-Garonnais. Sportivement, dans l'optique de la demi-finale, c'est évidemment la perte de Clerc qui pose le plus de problèmes. D'autant que cette blessure intervient après celles de Poitrenaud, Fritz, Kunavore ou Du Toit, laissant la ligne de trois-quarts complètement décimée.

"Pas le moment de se plaindre"

Au point que, si Valentin Courrent devait lui aussi déclarer forfait, Guy Novès n'alignerait que le seul Mermoz comme remplaçant sur le banc, les six autres places étant prises par des avants. On n'ose imaginer ce qui se passerait si un ou deux pépins de plus devaient frapper les trois-quarts en cours de match... "Ce n'est pas le moment de se plaindre", a lancé Pelous, avec l'envie de mobiliser tout son groupe. Il y a fort à parier que les Toulousains seront même plus soudés que jamais, mais il reste toutefois difficile de compenser de telles absences.

Du coup, plus que jamais, le pack haut-garonnais va devoir sortir le grand jeu. "Devant, le groupe est formé depuis le début de la saison. Moins touché par les blessures que les trois-quarts, le pack est en confiance: cela pourrait faire la différence" , estime Jean Bouilhou, dont le rôle en touche sera déterminant. Toulouse est à 80 minutes de sa quatrième finale européenne. Ce serait un pas de plus dans sa propre légende. Et un sacré pied de nez à ce destin qui s'échine à être contraire depuis quelques temps...

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