Retrouver son standing

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Après avoir été privé une année de phases finales, le Stade toulousain est à 80 minutes de retrouver une place digne de son standing dans le Top 8 européen.

Secoués par la défaite face au Leinster, les Toulousains sont bien heureux d'avoir encore leur destin en mains avant d'accueillir les Ecossais d'Edimbourg. Grâce à la performance de leur futur adversaire il y a huit jours face à Leicester, les Haut-Garonnais sont bel et bien uniques leaders de leur poule.

Mais ce confort est précaire. Un nouveau faux pas, une nouvelle entame de travers et la désillusion pourrait être grande. Très grande même. C'est pour cela qu'à l'exception du traditionnel point presse exigé par l'ERC, les Toulousains ont fermé leurs portes depuis mardi, histoire de se recentrer sur l'essentiel. Clément Poitrenaud se disait ainsi averti avant l'arrivée de la délégation écossaise dans la ville rose : "Edimbourg était annoncé comme l'équipe la plus faible, mais elle se révèle au même niveau que les autres. Ils ont battu les Irlandais du Leinster et les Anglais de Leicester. Le match qui s'annonce sera très difficile."

Huit changements

En attendant les retours désormais imminents dans le groupe de l'Argentin Patricio Albacete et de l'international français, Yannick Jauzion, le staff toulousain a reconduit en bloc le groupe défait au Leinster. Mais cela ne signifie pas un XV inchangé. En plus du turnover impulsé depuis le début de la saison au poste de demi de mêlée, Jean-Baptiste Elissalde prenant la suite de Byron Kelleher, ce n'est pas moins de sept changements qui ont été apportés au XV de départ. Heymans retrouve une nouvelle fois le poste d'arrière, Poitrenaud glisse au centre, Du Toit se voit offrir une seconde chance, et devant, entre autres choses, Perugini remplace Poux qui a rechuté.

Face au public toulousain qui a répondu en masse pour soutenir l'équipe toulousaine dans le premier match couperet de la saison, les Rouge et Noir devraient pouvoir compter sur un ciel clément, voire même ensoleillé. Ce qui est bon à préciser tant les dernières 48 heures ont vu le niveau de pluviométrie augmenter sérieusement sa moyenne sur le département numéroté 31. Le soleil de retour, Toulouse espère aussi l'embellie.

"Nous aurions signé des deux mains au début de la compétition pour être dans la position qui est la nôtre aujourd'hui, affirmait Jean-Baptiste Elissalde. Mais nous devons d'abord gagner. Il serait prétentieux de parler tout de suite de scinq essais avant de joueur ce match."

Car Toulouse, même si son Ecossais Markus Di Rollo n'a pas eu de tuyau à glisser, a bien suivi le parcours d'Edimbourg et a pu constater que l'équipe d'Andy Robinson est sur une dynamique positive. Leicester en a payé le prix cash. Toulouse veut s'éviter un coup d'arrêt et entend bien mettre tous les ingrédients nécessaires.

Dans un deuxième temps, si la qualification est au bout, Jean Bouilhou, qui fête son cinquantième match européen, tentera d'offrir un quart au Stadium. A ce moment-là Toulouse aura bien retrouvé son standing.

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