James a une pêche géante

Par Rugbyrama
  • James Hook pays de Galles 2011
    James Hook pays de Galles 2011
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Rhys Priestland forfait, c'est James Hook qui mènera le jeu gallois samedi en demi-finale contre les Bleus. Le futur ouvreur de Perpignan, qui s'était blessé à une épaule en cours de compétition, se sent bien maintenant et veut saisir sa chance. A l'image de son équipe, il ne fait aucun complexe.

Quand il s'est présenté en conférence de presse mardi, James Hook ne savait pas encore qu'il serait aligné à l'ouverture samedi face aux Bleus. Jusque-là, la Coupe du monde du futur joueur de l'Usap s'était résumée à deux titularisations à l'arrière, contre l'Afrique du Sud et les Samoa, une blessure à l'épaule qui l'avait éloigné des terrains quinze jours et deux petites minutes de jeu en 10 en quart de finale contre l'Irlande après la sortie sur blessure de Priestland. Alors, au moment de commenter son possible retour à l'ouverture, James Hook était dans ses petits souliers : "Je serai là en cas de besoin. Si je suis sélectionné, je serai vachement content." Rien de bien transcendant, donc, mais la lueur qui brillait dans ses yeux parlait pour lui.

Rhys Priestland forfait, l'ancien joueur des Ospreys retrouve donc son statut de titulaire. Un statut contesté ces dernières semaines par l'émergence de la nouvelle vague galloise. Il a beau n'être âgé que de 26 ans, James Hook fait déjà figure d'ancien dans ce groupe avec ses 57 sélections. Et il a fait les frais, comme Ryan Jones ou Lee Byrne, de la déferlante symbolisée par Priestland mais aussi Faletau, Warburton ou North. Difficile à gérer bien sûr, mais il sait ce que les jeunes apportent à son équipe, transfigurée depuis le début de ce Mondial : "Ils ont surpris quelques uns d’entre nous. Ces garçons mettent tout le monde dans le bon sens avec l’énergie qu’ils amènent sur le terrain. C’est une nouvelle espèce. Ils ne se posent pas de questions."

Lièvremont : "Pas une bonne nouvelle pour nous"

Lui non plus ne veut pas tergiverser au moment d'aborder le match le plus important de sa carrière. Selon Marc Lièvremont, son retour peut faire la différence : "Ce n'est pas une bonne nouvelle pour nous. Priestland est très bon mais Hook est expérimenté. Il est plus complet. Cette équipe est très jeune et décomplexée mais l'expérience compte beaucoup à ce niveau."

James Hook sait que son équipe a une chance unique à saisir, celle de devenir la première formation galloise à jouer une finale de Coupe du monde. Voire mieux. D'une sombre forêt polonaise, où les Diables rouges ont fait un stage de cryothérapie de deux semaines cet été avec un lever à 5h30 chaque matin, aux lumières de l'Eden Park, il mesure le chemin parcouru : "On a détesté la Pologne. Mais ça a été un socle pour nous. Et ça valait le coup. C'est ce qui fait la différence aujourd'hui. Avant, on s'écroulait à l'heure de jeu. Maintenant, on joue pleinement pendant 80 minutes."

Les Gallois sont prêts. James Hook aussi. Il s'est d'ailleurs promis d'arriver à Perpignan, où il a signé un contrat de trois ans, avec la Coupe du monde dans les mains. Il aura l'occasion de le dire à Maxime Mermoz et Nicolas Mas samedi sur le terrain...

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