O'Sullivan: "S'inspirer des Pumas"

Quel secteur de votre jeu avez-vous cherché à améliorer au cours des derniers entraînements ?

E.S: Ce qui nous préoccupe en premier, c'est de chercher à contrôler le jeu, de contenir l'opposition qui nous sera proposée. Dans les grands matches, si vous ne contrôlez pas le jeu, alors l'adversaire vous a à sa mesure. Il y aura un combat dans les premières minutes pour déterminer si la France a l'emprise ou si c'est nous qui l'avons.

Qu'avez vous retenu de la défaite de l'équipe de France face à l'Argentine ?

E.S: Sans être arrogant, je savais ce dont l'Argentine était capable. L'Argentine savait exactement sur quelles cordes tirer contre la France pour contrôler le jeu, et elle l'a fait exceptionnellement bien. Lorsque nous avons joué contre la France au Tournoi des six nations, nous n'avions pas pu avoir autant d'emprise tout au long de la partie. Mais nous nous inspirerons de l'Argentine, qui savait ce qu'elle voulait faire dès la première minute.

Redoutez-vous la pression?

E.S: Il y aura beaucoup de pression sur les deux équipes, mais une pression différente sur la France car si elle perd, ce sera la fin de sa Coupe du monde. Nous, on a besoin de nous libérer alors que pour la France, demain (vendredi), une défaite signifierait la fin de leur Coupe du monde, après avoir abordé ce tournoi comme l'un des favoris. Cela serait assez catastrophique.

Ne pensez-vous par prendre un risque en vous passant des services de Stringer (demi de mêlée, remplacé par Eoin Reddan) ?

E.S: Je ne vois pas ce qu'il y a de risqué à effectuer un changement si l'on estime que cela améliore l'équipe. C'était une grosse décision pour nous de nous passer de Peter Stringer. Il est notre N.9 depuis des années. Mais au final, on doit prendre des décisions avec son coeur.