Mignoni: "Pas installé"

Par Rugbyrama
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Pierre Mignoni est heureux d'être titulaire derrière la mêlée du quinze de France mais il ne se considère pas comme le numéro un du poste. Le Clermontois est déjà bien concentré sur les Argentins et son vis-à-vis, Augustin Pichot.

Vous allez retrouver Agustin Pichot en face de vous comme lors de la dernière finale du championnat. Il a affirmé dans Midi Olympique que vous l'aviez dominé ce jour-là. Partagez-vous son sentiment ?

Pierre Mignoni.- Je ne vois qu'une chose : ce jour-là, il a gagné et moi j'ai perdu. Pendant la rencontre, j'ai essayé de lui mettre la pression mais lui aussi. C'était assez partagé.

Pichot est-il un demi de mêlée que vous aimez jouer ?

P. M.- C'est un joueur un peu pénible sur le terrain mais je n'ai aucun souci avec lui. C'est toujours un plaisir de jouer contre un joueur comme lui.

La bataille au sol s'annonce rude face aux Argentins. Ce n'est pas forcément idéal pour éjecter les ballons. Est-ce que cela change votre approche du match ?

P. M.- Il faudra être très concentré sur les phases de ruck. Celles-ci devront concerner tout le monde. Les quinze joueurs devront faire les choses comme il faut, mais nous sommes prévenus. Après, il faudra être capable de relancer le jeu. Ce sera mon rôle.

Vous êtes titulaire pour ce match d'ouverture. A quel moment avez-vous eu l'impression de faire la différence ?

P. M.- Attention, nous allons être jugés à chaque rencontre. Ce ne sont pas les XV qui commencent la compétition qui la finiront. Sinon, je pense avoir gagné ma place de titulaire autant lors des trois matchs de préparation que pendant ceux du Tournoi. Mais tout peut être remis en cause après la rencontre contre l'Argentine. Je suis habitué à ce fonctionnement surtout que j'évolue à un poste très regardé.

Vous êtes le demi de mêlée des Bleus depuis le Tournoi, cela doit quand même vous rassurer...

P. M.- Je ne me sens pas installé ! Je me sentirai peut-être dans la peau d'un titulaire si jamais je jouais la finale le 20 octobre prochain. Ce sera le dernier match alors seulement je pourrais me dire que je suis le numéro un mais c'est tout.

Pour faire face à la concurrence, est-ce un avantage de débuter la compétition ?

P. M.- J'ai beaucoup de chance de pouvoir commencer la compétition alors je ne me demande pas si c'est un avantage. Ce n'est que du bonheur et j'ai juste envie de faire un grand match. Il ne faut pas oublier qu'il y a un an, avec David Skrela, nous étions les hommes invisibles. Tout va très vite dans le sport de haut niveau, alors je vais juste prendre la confiance que l'on m'accorde pour cette rencontre.

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