Wilkinson, héros sur le retour

Par Rugbyrama
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Chaque semaine, notre site vous présente l'une des stars à suivre du prochain Mondial. Après l'Australien Stephen Larkham, l'Argentin Juan Martin Hernandez, et le Sud-Africain Victor Matfield, voici l'Anglais Jonny Wilkinson.

Le chronomètre du stade de Sydney affiche 17-17, 99e minute de jeu. C'est la fin des premières prolongations. Nous sommes le 22 octobre 2003. Jour de finale de Coupe du monde de rugby. Les Australiens viennent d'égaliser à 17-17. Les Anglais, conformément à la consigne de Clive Woodward descendu parler à ses joueurs à la fin du temps réglementaire, partent s'installer dans le camp des Wallabies en s'appuyant sur le jeu au pied de leur maître à jouer.

Wilkinson, qui a passé les cinq minutes avant le coup d'envoi des prolongations à tenter des pénalités, est placé sur orbite pour le drop qui devait entrer dans l'histoire. Ce jeune joueur de 24 ans, cible de la presse australienne depuis le début du Mondial, va-t-il avoir les épaules, ou du moins le pied assez solide pour le passer ? Après tout, "gueule d'ange", comme on le surnommait alors, vient de manquer trois tentatives. Toutes étaient du pied gauche. Alors, il arme le droit... Et ça passe. M. Watson siffle la fin du match. L'Angleterre est championne du monde, Wilkinson sacré héros de la nation...

Fin du flash-back. C'était il y a quatre ans. Une éternité pour Wilko. Le rêve allait virer au cauchemar. Ce 22 octobre au soir, il ne le savait pas encore, mais l'ouvreur s'apprêtait à connaître quatre années de galères et de blessures. Toutes les parties de son corps ont été touchées. Un vrai chemin de croix. Depuis le début de l'année, tout semble rentrer dans l'ordre. Retenu pour le Tournoi, Wilkinson est redevenu joueur de rugby de haut niveau.

Héros sur le retour, il fait l'objet des plus délicates attentions et toute l'Angleterre prie pour que ce coup-ci, "ça tienne " et que leur enfant prodige ne se blesse pas de nouveau.

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