Giteau: "Pas une revanche"

Par Rugbyrama
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Le centre de l'Australie Matt Giteau assure que le quart de finale contre l'Angleterre n'est pas une revanche de la finale 2003, perdue à domicile par les Wallabies contre le XV de la Rose.

L'Australie n'a pas eu de gros matches à négocier au premier tour, est-ce un problème avant d'affronter l'Angleterre ?

MATT GITEAU: Je ne crois pas que ce soit un problème. On a vraiment élevé le niveau d'intensité des entraînements ces derniers temps. L'atmosphère est plus à la concentration, les gars sont prêts pour le gros match contre l'Angleterre.

Avez-vous un plan "anti-Wilkinson" ?

M.G: On a un plan pour stopper leurs quinze joueurs, pas juste un seul. On ne pas se concentrer uniquement sur Jonny Wilkinson, même si l'équipe d'Angleterre n'est pas la même avec ou sans lui: il dirige le jeu des avants de façon remarquable et leur donne une grande confiance. En plus, évidemment, de son super jeu au pied.

Le souvenir de la finale 2003 est-il encore là ?

M.G: Non. Cette rencontre n'est pas une revanche. Juste un match qu'il faut gagner.

Le retour de blessure du deuxième centre Stirling Mortlock est une bonne nouvelle pour l'Australie...

M.G: Stirling et moi, on a une bonne entente, ça fait quelques années qu'on joue ensemble maintenant et je suis encore plus en confiance quand je sais qu'il est à mon extérieur. Cela fait deux matches qu'il n'a pas joué mais il va revenir dans l'équipe comme s'il ne l'avait jamais quittée et il n'y aura pas de problèmes, c'est le professionnel ultime.

Le jeune Berrick Barnes est-il taillé pour jouer à l'ouverture ?

M.G: Il est en confiance en ce moment et il a montré qu'il pouvait gérer la pression d'une Coupe du monde. Il est jeune et n'a pas encore beaucoup évolué au niveau international (quatre sélections, ndlr). On va essayer d'enlever le plus de pression possible de ses épaules. Stirling et moi allons lui parler le plus possible pour lui faire comprendre qu'il n'a pas à s'en faire, pour qu'il joue aussi naturellement que possible, comme il l'a fait contre Galles.

Est-ce que l'inexpérience de Barnes vous met personnellement plus de pression en tant que premier centre ?

M.G: Pas vraiment. Cela veut simplement dire que je dois travailler plus encore en dehors du terrain et c'est d'ailleurs quelque chose que j'ai essayé de faire lors de cette Coupe du monde. Au lieu de rentrer sur le terrain et de jouer normalement en écoutant tout ce que nous dit "Bernie" (Stephen Larkham, blessé ndlr), je bosse plus sur nos adversaires, sur leur façon de jouer et leur stratégie, mais aussi sur notre propre stratégie et le jeu qu'on veut mettre en place. Avec Stirling (Mortlock), Chris Latham, George Gregan, on essaie de se partager la pression et les responsabilités de façon à ce que cela ne retombe pas sur une seule personne.

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