Dallaglio, le revenant

Par Rugbyrama
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Chaque semaine, notre site vous présente l'un des joueurs à suivre du prochain Mondial. Après Larkham, Hernandez, Matfield et Wilkinson, voici Lawrence Dallaglio. Sorti de sa retraite internationale, l'Anglais devra apporter sa précieuse expérience, notam

Sur le CV de Lawrence Dallaglio n'aurait pas dû figurer la Coupe du monde 2007. Pourtant, elle y sera juste derrière sa participation à l'édition 1999 et le titre suprême acquis en 2003. Le troisième ligne anglais, qui n'avait pas été convoqué par Brian Ashton lors du Tournoi des 6 Nations cette année, fait finalement partie du squad du XV de la Rose. Et si la sélection définitive n'est pas encore arrêtée, on peut assurer à 90% que l'ancien capitaine de l'Angleterre fera partie des 30 élus qui seront en France en septembre prochain.

Son expérience est un atout non négligeable pour le sélectionneur anglais car Dallaglio pèse 78 sélections et plusieurs dizaines de capitanats. C'est surtout un joueur de caractère, qui en impose dans les vestiaires, et toujours prêt à se donner corps et âme pour son équipe. Pour faire taire les critiques - très nombreuses - sur son choix de rappeler le joueur des Wasps en juin dernier, Ashton avait eu cette phrase, sans autre explication: "l'engagement qu'il réclame fait que les autres joueurs haussent leur niveau."

Retour gagnant?

De l'autre côté de la Manche, Dallaglio suscite des sentiments contradictoires. Le n°8 est adulé chez les Wasps, qu'il a menés deux fois au titre européen (2004, 2007), trois fois au titre national (2003, 2004, 2005) et où il a effectué toute sa carrière. Il l'est moins chez certains de ses anciens partenaires avec le XV de la Rose comme Jeremy Guscott et Martin Johnson qui estiment qu'il n'a plus le niveau international. Sans parler de son aveu - "shocking" - de 1999 où il expliquait avoir consommé de la cocaïne...

A bientôt 35 ans, son rôle n'est plus le même au sein de l'équipe d'Angleterre. Le Londonien est passé de titulaire indiscutable à joker de luxe. Il espère désormais que ce nouveau come-back sur la scène internationale sera, si ce n'est couronné de succès, utile pour assumer le statut de tenant du titre. Son premier come-back en 2006 avait été un échec. Après avoir annoncé sa retraite internationale en 2004, Dallaglio était revenu jouer le remplaçant lors du Tournoi. L'Angleterre avait terminé avec trois défaites.

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