Mola : "Le bon attire le bon, l’émulation doit être permanente"

Par Rugbyrama
  • Toulouse - Ugo Mola
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Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - A l’issue de la rencontre face à Sale (45-19), Ugo Mola est revenu sur le début du parcours du Stade toulousain en Champions Cup et sur les échéances à venir. Avec deux victoires en autant de matchs, les Rouge et Noir ont lancé leur campagne de la meilleure des manière et prépare désormais la réception de Castres vendredi prochain.

Vous parliez de match référence la semaine dernière. Aujourd’hui, vous avez montré un visage différent.

C’est un rugby qui nous va bien, quand les équipes très organisées se retrouvent dans le désordre. Forcément, ce sont des situations que nous apprécions, ça nous permet d’avoir des munitions, de la matière pour jouer debout et enchaîner. Même si en première mi-temps à 15 contre 14, je trouve qu’on joue pas assez.. Il y a des petits moments de flottement, il faut qu’on continue à être ambitieux. Puis il y a le carton de Thomas (Ramos) à la fin...

C’était important dans ces conditions de jouer debout et de développer votre jeu ?

Cette semaine, je disais qu’il fallait qu’on arrive à s’adapter à toutes sortes de rugby, à être des caméléons. On a réussi à montrer deux visages de notre rugby sur ces deux dernières journées de Champions Cup. Et pour tout vous dire, j’ai la faiblesse de penser que vendredi (face à Castres, NDLR) on devra montrer une troisième version de notre rugby. On doit continuer à s’adapter.

Les Toulousains s'imposent sans trembler face à Sale !

Le film du match > https://t.co/Vdx5ypnvrl#STSHARKS pic.twitter.com/uu7j0LEyJZ

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) December 18, 2022

Il y a une sorte de faux rythme au début…

Il y a 5 minutes au début de match qui nous mettent dans une situation particulière. On arrive ensuite à reprendre les choses en main, en inscrivant notamment trois essais. Et puis on retombe dans ce faux rythme… On a manqué d’enthousiasme. A la mi-temps, je leur dis que je suis prêt à tout accepter, à tomber contre meilleur que nous, mais pas dans ces circonstances. Et dès le retour des vestiaires, on a réussi à réagir et à provoquer de bonnes situations. Après je nous ai parfois trouvé sur courant alternatif.

Pouvez-vous nous donner des nouvelles de Jack Willis ?

Il était prêt à jouer, mais il a eu une petite gêne musculaire. Je pense qu’on va le perdre pour deux ou trois semaines. C’est au niveau du mollet, c’est quelque chose qui faudra gérer. On a un peu été embêté par la qualité de nos terrains cette semaine, on a été contraint de basculer sur du synthétique, même si ce n’était pas optimal.

Comment préparez-vous la réception de Castres samedi au Stadium ?

Ça va être chouette, tu joues dans un Stadium plein, c’est Noël. On a envie que les choses soient bien faites. C’est une première de recevoir Castres dans un derby du Boxing Day. On va y aller avec plein d’humilité, avec notamment tout ce qui a pu être dit après la demi-finale. On va essayer de corriger nos défauts contre eux dès vendredi soir. C’est une équipe toujours très difficile à manoeuvrer, ils vont arriver avec une équipe très compétitive. De notre côté, je veux continuer à aguerrir l’ensemble du groupe, surtout qu’un gros triptyque nous attend, avec Castres Clermont et La Rochelle.

On a beaucoup parlé du recrutement cet été. Aujourd’hui, les 23 joueurs présents dans le groupe étaient là la saison dernière.

C’est vrai, les places sont très chères au Stade toulousain, rien n’est jamais acquis. Mais encore une fois, ce n’est pas moi qui le décrète, c’est comme ça depuis la nuit des temps.

Antoine Dupont nous étonnera toujours…

Les qualités d’Antoine sont évidentes. Il est aussi là pour vivre ce genre de matchs avec le Stade toulousain. Après, j’ai aussi beaucoup aimé la rentrée de Martin Page-Relo et son action, même si c’est pas lui qui marque et que l’essai est finalement refusé… Je pense que le bon attire le bon, l’émulation doit être permanente. Antoine est un joueur qu’on n’a pas plus besoin de présenter, il est hors catégorie. C’est un mec tellement différent et brillant. C’est le surdoué que le rugby français attendait, et il s’avère qu’il joue en Rouge et Noir.

Propos recueillis par Philippe Girardie.

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