Nyanga : "On va leur mener la vie dure"

  • Yannick Nyanga (Racing 92)
    Yannick Nyanga (Racing 92)
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Le Racing 92 a rendez-vous avec son histoire ce samedi en finale de la Champions Cup. Il sera mené par Yannick Nyanga, particulièrement motivé pour ce qui s’annonce peut-être comme son dernier match de Champions Cup.

Rugbyrama : Comment abordez cette finale face au Leinster ?

Yannick Nyanga : C’est le genre de match qu’on rêve de jouer depuis tout petit et ce pourquoi on s’entraîne tous les jours. Aujourd’hui, on y est et ce n’est pas toutes les saisons qu’on a la chance de disputer une finale de coupe d’Europe donc on va en profiter.

L’expérience de la finale perdue contre les Saracens en 2016 peut-elle vous servir ?

Y.N. : En perdant, on se rapproche aussi de la victoire car on accumule de l’expérience et de l’envie. On espère avoir appris de cette finale perdue et que les erreurs que nous avons pu faire il y a deux ans nous serviront de leçons. C’est surtout très bien de notre part d’y revenir deux ans plus tard car, encore une fois, ce n’est pas donné à tout le monde. Quand on voit le niveau de la compétition, faire deux finales en trois ans, c’est vraiment très bien. Maintenant, nous sommes des compétiteurs et seule la victoire nous satisfera.

Comment jugez-vous votre équipe par rapport à celle du Leinster ?

Y.N. : Le Leinster est une bonne équipe, il n’y a aucun doute là-dessus. Qu’il soit favori, cela ne nous pose pas de problème. Ce qu’on sait, c’est que nous avons une équipe très bien organisée défensivement, qui veut rivaliser dans les phases de conquête et qui a des joueurs capables de faire des différences. On a les armes pour embêter n’importe quelle équipe et on n’a pas seulement l’intention d’embêter le Leinster mais de le battre. Il faudra donc un peu plus que ce que je viens de dire précédemment. En tout cas, ce match, on le gagnera ou on le perdra mais on va leur mener la vie dure !

J’ai préparé ce match comme si c’était mon dernier

Vous allez jouer votre troisième finale européenne. Avez-vous donné des conseils durant la semaine à ceux qui vont la découvrir ?

Y.N. : Certains sont en effet venus me voir pour ça mais je crois que chacun se crée sa propre histoire et sa propre expérience. Ce qui est valable pour moi ne le sera peut-être pas pour d’autres et je n’aime pas me poser en donneur de leçon. Si j’ai juste un conseil à donner aux jeunes, et je l’ai d’ailleurs fait, c’est que ça passe vite et qu’il faut en profiter.

Quel regard portez-vous sur ce poste de numéro 8 que vous occuperez ce samedi ?

Y.N. : C’est différent ! On va dire qu’il y a un peu moins d’activité que pour un troisième ligne aile mais il y a aussi beaucoup de lecture de jeu et donc un peu plus de réflexion à avoir. À un certain âge, cela nous arrange plus quand on a moins de kilomètres à parcourir à haute intensité !

Allez-vous jouer votre dernier match de Champions Cup ?

Y.N. : Je ne le sais pas encore. Je n’ai du moins pas jugé utile de donner ma décision maintenant. Ce que je sais, c’est que je l’ai préparé comme si c’était le dernier car on ne sait jamais ce qui peut se passer. L’expérience me fait dire que chaque match peut être le dernier et que le meilleur moyen de l’aborder est de le préparer dans cet d’esprit. Je vais rester concentré sur mon match et en profiter. Si jamais, en fin de saison, je me sens d’en faire une de plus, pourquoi pas mais j’aime résoudre les problèmes quand ils se posent et pas avant.

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