Domingo : "Je dois valider"

Par Rugbyrama
  • thomas domingo france 2010
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Excellent en Écosse, Thomas Domingo a prouvé qu'il n'était pas qu'un simple remplaçant de Fabien Barcella. De nouveau titulaire face à l'Irlande pour le compte de la 2e journée du Tournoi des 6 Nations, le pilier clermontois compte bien le confirmer samedi au Stade de France (17h30).

Rêvez-vous encore de votre première titularisation dans le Tournoi, dimanche dernier en Écosse, où vous avez épaté tout le monde ?

Thomas DOMINGO : Je suis assez content de ma prestation à Edimbourg mais je suis vite passé à l'autre match. Place à l'Irlande, même si je suis très fier des messages de félicitations que j'ai reçus, y compris dans la presse.

Avez-vous revu spécifiquement votre match et qu'en retirez-vous ?

T.D. : Oui, on a observé précisément les plaquages, le placement et les courses de soutien. Tous les petits détails qu'il y a encore à corriger. Il faut notamment que je sois plus rapide sur les soutiens et plus agressif sur les montées défensives. C'est aussi une histoire de communication.

Voilà, face à l'Irlande, une seconde titularisation de suite...

T.D. : On y prend vite goût (Sourire). Mais attention : ce n'est pas quelque chose d'acquis. Maintenant, je dois valider. J'essaye de faire mes preuves. Je veux montrer que ce n'est pas qu'une seule fois que je peux être bon. C'est bien beau d'être performant une fois, mais ça ne sert pas à grand chose si on ne confirme pas.

La blessure de FabienBarcella avait laissé planer un doute sur la mêlée française. Y pensiez-vous ?

T.D. : Non, même si je savais qu'il fallait assurer derrière lui. Je voulais simplement prouver que je pouvais en faire autant que lui. Je ne suis plus seulement là pour être le 23e homme.

Qui de la France ou de l'Irlande sera favorite, samedi ?

T.D. : Les Irlandais ont prouvé tant de choses depuis plus d'un an que ce sont eux les favoris. Il faut savoir rester modeste : nous serons outsiders.

Envisagez-vous et parlez-vous, entre joueurs, du Grand Chelem ?

T.D. : Nous voulons faire au mieux. Réaliser quelque chose de beau. Maintenant, on se fixe cet objectif du Grand Chelem dans un coin de notre tête, sans s'éloigner du match qui suit. Il fallait bien se lancer en gagnant en Écosse. Samedi, il faudra bien débuter à domicile face à l'Irlande.

Que pensez-vous de votre vis-à-vis irlandais, John Hayes ?

T.D. : Il est grand déjà... (Rires) Il montre depuis des années, en club et en sélection, qu'il est le numéro 1 à son poste dans son pays. S'il s'allonge bien, il est très difficile à bouger. Il faut à tout prix l'en empêcher. Ensuite, quand il est en difficulté, il baisse au maximum son vis-à-vis pour l'amener au sol. C'est vraiment quelqu'un de très solide.

Vous l'aviez affronté la saison dernière à l'occasion de Clermont-Munster. Comment cela s'était-il passé ?

T.D. : Globalement, très bien.

Plus généralement, la mêlée irlandaise devrait vous causer plus de problèmes que celle de l'Écosse.

T.D. : Oui, l'Irlande a une grosse mêlée. En général, ils perdent très peu de ballons et ils sont rarement pénalisés. Pour nous, il va être essentiel de les contester un maximum sur leurs introductions, de les déstabiliser, car, avec les qualités qu'ils ont derrière, c'est très vite dangereux quand leurs ballons sont propres en conquête. On devra limiter leur champ d'actions.

Redoutez-vous, aussi, les phases de rucks, où les Irlandais sont réputés pénibles ?

T.D. : Un peu, oui, car ils ont tendance à plaquer le joueur en bas et en haut, à deux, pour ralentir considérablement la libération au sol. C'est là que les soutiens pour déblayer vont être primordiaux pour vite les enlever, dès le contact.

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