Journées découvertes

Par Rugbyrama
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Les six petits nouveaux sélectionnés avec le XV de France découvrent depuis deux jours l'ambiance de Marcoussis et leurs partenaires. Visiblement, tout se passe pour le mieux grâce à des "anciens" très présents...

Pas de bizutage, pas de traitement de faveur. Les six nouveaux joueurs appelés pour la première fois en équipe de France (Julien Brugnaut, Lionel Faure, Arnaud Mela, Julien Malzieu, François Trinh-Duc et Morgan Parra) ne doivent pas se sentir à l'écart. Seuls une rapide séance photo et le traditionnel point presse, rien que pour eux, sont venus leur rappeler qu'ils ont quand même un statut à part. "C'est dans la logique des choses, confie l'ailier clermontois, Julien Malzieu. On franchit un cap sportif, donc on est plus exposé. C'est en arrivant ici et en côtoyant les autres joueurs qu'on voyait à la télévision, que l'on prend conscience du chemin parcouru".

Certains connaissent déjà les lieux à l'image de Morgan Parra (19 ans) et François Trinh-Duc (21 ans), passés par le pôle espoirs de Marcoussis. "J'ai traversé la cour, lance dans un sourire l'ouvreur de Montpellier. Avant, j'étais dans le bâtiment d'en face. C'est super de revenir et d'être avec les A" . Les autres découvrent les avantages du statut d'international. "Le CNR est un bel outil de travail, explique Lionel Faure, pilier de Sale. On est chouchouté. Et la nourriture, ça me change de l'Angleterre !""On ne manque de rien, ajoute Malzieu. Même son de cloche chez Arnaud Mela. "Tout est mis en oeuvre pour nous".

"Ça rigole bien à table!"

Et sur le plan humain, les anciens remplissent visiblement bien leur rôle. "Ils nous aident à nous intégrer, explique Trinh-Duc. Ils nous épaulent pour que l'on soit en confiance. "J'ai parlé avec Aurélien (Rougerie), Elvis (Veumeulen) et Julien (Bonnaire), avoue Malzieu. Je leur ai demandé des conseils, ce qu'il fallait prendre dans ma valise par exemple ! Ils font tout pour que je ne sois pas perdu, me présente aux autres..." Sans partenaire de club, le Dacquois Julien Brugnaut n'a pas la même tactique en raison de sa "timidité" . "Ce sont eux qui viennent me voir, me posent des questions... Lionel Nallet est d'ailleurs venu à ma rencontre dans le bus qui nous a amené".

Le nouveau capitaine confirme que le mélange entre anciens et nouveaux se passe bien. "Ils se sont tout de suite fondus dans la masse. Ça rigole bien à table!" Ça chambre même déjà dans le groupe et les trublions comme Jean-Baptiste Elissalde n'y sont pas étranger. "Il n'a pas bien changé depuis que je l'ai connu à La Rochelle il y a quatre, cinq ans, confie Faure. Il est toujours aussi marrant et raconte toujours autant de bêtises". "Jean-Baptiste m'a entendu parler des "anciens" à la radio et l'a pris pour lui, s'amuse Parra. Il m'a dit qu'il avait pris un coup de vieux en m'écoutant".

Mais l'intégration - et donc la cohésion - doit aussi se faire sur le terrain. Et les six petits nouveaux ont à coeur de montrer ce qu'ils valent. "C'est bien d'être en sélection mais le plus dur n'est pas d'arriver ici mais d'y rester, poursuit Malzieu. Avec quatre entraînements seulement cette semaine, la tâche s'annonce compliquée. "C'est pour cela que l'on doit profiter des moments en dehors pour échanger et gagner la confiance des autres , explique Trinh-Duc. C'est important dans la vie d'un groupe." La rencontre face à l'Ecosse dimanche dira si la mayonnaise a pris...

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