Antidopage: 60 contrôles

Deux joueurs par équipe seront tirés au sort à l'issue de chacune des 15 rencontres du tournoi pour subir un contrôle urinaire classique -sans recherche d'EPO-, a indiqué John Davis, directeur des opérations du Comité et à ce titre responsable du secteur antidopage.

Maître d'oeuvre, le Comité délèguera la réalisation de ces contrôles - prélèvements et analyses - aux différentes agences nationales, l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en France, UK Sports au Royaume-Uni, Irish Sport Council en Irlande, le Comité national olympique (Coni) pour l'Italie.

Contrairement à l'IRB (International board, organe suprême du rugby) - qui avait fait pratiquer une vingtaine de contrôles (sanguins) inopinés lors de la dernière Coupe du monde en France -, le Comité des six nations se focalise sur les contrôles en compétition, laissant les inopinés, hors compétition, à la discrétion des agences nationales.

Avec une restriction cependant: une agence n'aura pas le droit d'aller contrôler à leur hôtel les joueurs d'une équipe étrangère mais les seuls nationaux. Le nombre total de contrôles dépendra donc du zèle des quatre entités.

"Le programme du Tournoi ne change pas mais, par ailleurs, les joueurs de premier plan sont de plus en plus contrôlés durant leur saison de championnat et la Coupe d'Europe", se justifie John Davis. "La Coupe du monde -212 tests au total- n'a révélé aucun cas positif mais nous ne sommes pas complaisants pour autant."

A ce titre, l'introduction, actuellement en discussion au sein de l'IRB et du Comité, de contrôles sanguins pour détecter l'éventuelle pratique de transfusions ou la prise d'hormones de croissance -dès que le test sera validé- ne répond pas à un souci particulier des instances du rugby: "Je ne pense pas que l'on trouvera quelque chose. On le fait pour éliminer les doutes. Pour faire notre maximum", reprend Davis.