Champions Cup - L'oscar de la semaine : quand Pita Ahki va, tout va à Toulouse !

Par Jérémy Fadat
Publié le Mis à jour
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Impossible de ne pas souligner cette semaine la performance et l'influence de Pita Ahki lors du huitième de finale entre le Stade toulousain et le Racing 92.

Le manager toulousain, Ugo Mola, avait dit un jour de Pita Ahki qu’il était « le baromètre de la ligne de trois-quarts. » En clair, quand lui va bien, elle aussi. Un adage qu’il convient d’élargir à l’ensemble de son équipe, tant l’influence de l’international tonguien (d’origine néo-zélandaise, lui qui a été All Black à VII) est immense depuis de longues saisons. Ce dimanche, il a encore été diabolique au centre de l’attaque stadiste.

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Patron de la défense, il a comme toujours excellé dans ce domaine, avec notamment un retour héroïque sur Siya Kolisi, qu’il a arrêté devant sa ligne d’un plaquage d’école dans les jambes. Et que dire de son apport offensif ? Alors que les siens ne menaient que de cinq points, contre le vent en première mi-temps, c’est lui qui a débloqué la situation avant la pause, d’un franchissement autoritaire sur la ligne médiane, lequel a conduit à l’essai de Matthis Lebel. Dans le deuxième acte, c’est encore lui qui a constamment effectué les bons choix, plaçant à de multiples reprises ses coéquipiers dans les intervalles. Surtout, à chaque fois qu’il a choisi d’aller percuter, il a fait reculer ses adversaires et s’est même offert un essai personnel en puissance, celui qui a mis fin au suspense.

« Pita, on ne le présente plus, explique son capitaine Antoine Dupont. C’est un joueur complet, capable d’être un régulateur mais aussi de « breaker ». Quand il est dans cette forme et qu’il gagne tous ses duels, il fait avancer tout le monde. » Et le demi de mêlée de poursuivre en souriant : « J’espère qu’il va continuer longtemps comme ça. » Ce serait une merveilleuse nouvelle pour le Stade toulousain, au vu des échéances qui arrivent…

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