XV de France - Cinq choses à savoir sur Léo Barré (Stade français) qui postule pour le 4e match du Tournoi des 6 Nations au pays de Galles

• Formé à Versailles puis à Massy

Léo Barré est un pur produit du rugby francilien. Il a foulé ses premières pelouses à six ans avec le maillot de Versailles sur les épaules, marchant dans les traces de son père, son grand-père et même de son arrière-grand-père. À 12 ans, il a migré à Massy, comme plein de talents de l'Ile-de-France. Mais comme bon nombre de talents formés par le RCME, il a rejoint un autre club de la région au moment de passer dans la catégorie Espoirs. Si son père a été double champion de France chez les jeunes avec le Racing 92, lui a préféré rallier le Stade français. 

• Une sacrée polyvalence

Cette saison, Léo Barré explose à l'arrière, poste où il postule pour fêter sa première cape avec le XV de France à Cardiff, ce dimanche (16h). Mais c'est bien à l'ouverture où il a été formé. Il est aussi capable de jouer au centre. En 43 titularisations dans sa carrière, il a été 24 fois aligné à l'arrière, 19 fois à l'ouverture et dix fois au centre. Cette saison, le staff parisien a insisté pour le fixer à un unique poste afin de favoriser sa progression. Avec la réussite que l'on connaît...

• Le pays de Galles, il connaît

Si Léo Barré débute la rencontre à Cardiff, cela ne sera pas la première fois qu'il sera titulaire avec le maillot bleu floqué du numéro 15 sur un terrain gallois. Il l'avait été le 10 mars 2022 avec les U20. Ce soir-là, les Français de Baptiste Jauneau, Emilien Gailleton ou Louis Le Brun s'étaient imposés 47-15. Auteurs de 17 points au pied, avec trois pénalités et quatre transformations, il avait été élu homme du match. Bis repetita à ce dimanche ? Il faudra déjà attendre l'annonce officielle de la composition d'équipe vendredi à 11h45.

• Des séances avec Nicolas Sanchez

Arrivé en 2020 au Stade français, Léo Barré s'est tout de suite acclimaté dans son nouvel environnement. Pour cela, il a eu la chance d'être couvé par un joueur de classe internationale : Nicolas Sanchez. "Nico m’envoie des SMS pour aller buter à l’entraînement à 7h00 du matin", racontait-il sur le site de la FFR quelques semaines après son arrivée chez les Soldats roses. S'il peut buter sans soucis, le natif du Chesnay a laissé le tee à Joris Segonds et Zack Henry cette saison.

• Éclatant contre Toulouse

Cette saison, le jeune arrière de 21 ans est souvent très inspiré dans ses relances. Il l'avait été début décembre, lors de la réception du Stade toulousain, dans ce qui est sans doute son meilleur match de la saison. C’est lui qui a marqué le premier essai de la rencontre. Après un bon travail de Lester Etien, il a réalisé un magnifique "raffut pommette" pour déposer Mathis Lebel (7e) et aller derrière la ligne. Et que dire de son deuxième essai ? Après une action pleine de roublardise de Rory Kockott, c’est encore lui qui est venu se proposer, a feinté la passe entre deux Toulousains, a lâché Thomas Ramos pour partir marquer sous les poteaux. De quoi remuer l'animation offensive des Bleus décevante depuis le début du Tournoi ?