6 Nations 2024 - Nolann Le Garrec : "Russell ? Il mange pourtant des bonbons et joue à Candy Crush une heure avant le match"
Nolann Le Garrec, qui réalise un excellent début de saison avec le Racing 92 et a fêté sa première sélection face à l’Irlande vendredi soir, est en conférence de presse longuement revenu sur sa relation privilégiée avec le demi d’ouverture écossais Finn Russell, qu’il considère comme "un exemple et un ami".
Comment sentez-vous le groupe France, à quelques jours de ce match face à l’Ecosse ?
Après la défaite de Marseille, on a tous très vite basculé sur ce match contre l’Ecosse. Il y a une énergie positive depuis lundi, depuis le retour au travail. On a encore fait une séance de qualité aujourd’hui (mercredi, N.D.L.R.), c’est plutôt bien .
Y a-t-il urgence à gagner ?
Urgence, je ne sais pas. On a très envie de gagner et on va tout faire pour, en tout cas. On tentera samedi de montrer le meilleur visage de l’équipe de France.
Vous avez fêté votre première sélection la semaine dernière, face à l’Irlande au Vélodrome. Comment l’avez-vous vécue ?
Je suis très heureux d’avoir fêté cette première cap. À la fin du match, j’étais fier et mitigé, quoi. Je suis rentré en jeu dans un contexte particulier mais les finisseurs avaient pour but d’amener de l‘énergie. Sur cette rentrée-là, il y avait donc tout à gagner. J’espère avoir répondu aux attentes placées en moi.
Au Racing, on disait souvent pour rigoler que c’était pile ou face, avec lui
Pour avoir longtemps joué avec lui dans les Hauts-de-Seine, vous connaissez très bien le demi d’ouverture écossais Finn Russell. Que pouvez-vous nous dire à son sujet ?
Finn, c’est quelqu’un qui m’a beaucoup aidé dans ma construction. J’ai joué trois ans avec lui au Racing. C’est quelqu’un de très extraverti, il a une joie de vivre exceptionnelle et c’est aussi un très grand joueur. Il a un physique atypique, ne ressemble pas à l’athlète parfait et tout le monde rigole un peu : mais au-delà de ça et de sa magie, il y a beaucoup de choses en amont, beaucoup de travail accompli dans la semaine. Finn, il bosse énormément pour analyser l’adversaire. C’est un ami et un exemple.
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Quelles sont ses forces ?
On le voit tous les week-ends : toute l’animation de l’Ecosse est autour de ce joueur. C’est lui qui décide quand l’Ecosse accélère, doit jouer au pied ou fermer le jeu. Il est dangereux partout. Mais des fois, il peut aussi déjouer. Ce sera à nous, samedi, de le mettre dans de moins bonnes conditions.
Sera-t-il dans un bon jour ou dans un mauvais ?
Au Racing, on disait souvent pour rigoler que c’était pile ou face, avec lui. Dans sa préparation de match, c’est impossible à anticiper, en tout cas : il joue à Candy Crush une heure avant le match, mange des bonbons et a toujours son Redbull au-dessus du casier. Dans le tunnel, il est capable de faire une blague à quelqu’un. Il est tellement serein… C’est Finn, quoi…
A-t-il des similitudes avec Matthieu Jalibert, avec qui vous avez joué face à l’Irlande ?
Oui, ils ont beaucoup de points communs. Matthieu est aussi un joueur d’instinct, comme Finn.
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