Top 14 - Le baromètre de Paris - Clermont : Fritz Lee infatigable guerrier, Zack Henry très imprécis
Si les Parisiens ont décroché le match nul sur le gong dans le sillage du All Black Brad Weber (14-14), ils n'en ont pas moins été dominés dans le combat emmenés par un Fritz Lee des grands soirs.
Les Tops
Fritz Lee
Le vieux guerrier en a encore sous le capot. Absent la semaine dernière, Fritz Lee a démontré que malgré ses 35 ans bien tassés, il demeure l’un des guides et des leaders de la formation auvergnate, fidèle lieutenant d'Etienne Falgoux et Sébastien Bézy. Après une première mi-temps un brin timide, Lee fut tout bonnement un des meilleurs éléments de son équipe, qu’il a fait sans cesse avancer lors du deuxième acte, en compagnie d'un duo argentin Kremer-Lavanini au four et au moulin.
Julien Hériteau
Dans le sillage de la tonitruante deuxième période qu’il avait disputée face à Bordeaux, Julien Hériteau s’est avéré particulièrement précieux sur la pelouse de Jean-Bouin. Solide défensivement, il a réussi la gageure de neutraliser Joe Marchant et Léo Barré, les principaux dangers parisiens. Mais si Hériteau s’est avéré le maillon fort du milieu de terrain estampillé 100 % formation agenaise, il faut aussi mentionner les solides prestations des Pierre Fouyssac (auteur du seul essai des siens et d’un bon contest) et d’Anthony Belleau, qui a enquillé neuf points au pied tout en se montrant précieux dans le combat.
Les Parisiens obtiennent le nul à la toute dernière minute ! #Top14
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 6, 2024
Le résumé de #SFASM > https://t.co/s2UmEYicf1 pic.twitter.com/lcHzLPh7SI
Brad Weber
Si son vis-à-vis Sébastien Bézy a fait mieux que rivaliser en s’avérant (lui aussi) un des meilleurs hommes sur le terrain, Brad Weber doit sa mention ici au fait qu’il fut un des rares éléments parisiens, sinon le seul, à évoluer à son niveau. Dans un match d’un niveau technique assez faible, le All Black fut en effet très fiable. Le match nul décroché sur le gong par le Stade français lui doit beaucoup. C’est en effet lui qui alluma la mèche sur le premier essai des siens par une initiative en bord de ruck et une percée de quarante mètres, avant d’offrir à Dakuwaqa l’essai du match nul sur une belle inspiration, et un intelligent coup d’œil dans le côté fermé après un bon ballon porté de ses avants.
Les Flops
Zack Henry
De retour aux commandes du jeu parisien après une prestation mitigée de Joris Segonds à Toulon, l’ancien palois n’a pas vraiment fait mieux pour sa première depuis un mois en tant que titulaire. À son crédit, celui-ci a joué un grand rôle dans la construction de l’essai d’Etien, en délivrant une précise passe au pied à Jeremy Ward, et réussi en coin la difficile transformation du match nul. Reste que son début fut important, avec trois pénalités dans ses cordes manquées (dont une peut être imputable à un manque de préparation, son tee ayant tardé à arriver) et une pénaltouche non trouvée. Un déchet sans doute trop important pour gagner…
Noa Halaifonua
Arrivé de Grenoble précédé d’une flatteuse réputation, l’international tongien peine depuis son retour de la Coupe du monde à évoluer à son niveau de la saison dernière. Halaifonua est ainsi passé très près de la correctionnelle en première période, en n’étant sanctionné « que » d’un carton jaune après un plaquage directement dans la tête de Kremer, sur lequel M. Raynal trouva une bienvenue circonstance atténuante. Reste que si son absence ne fut pas vraiment préjudiciable au score, elle a obligé les Parisiens à une débauche d’énergie qu’ils ont probablement payé par la suite tandis qu’à son retour au jeu, Halaifonua n’a jamais vraiment pesé, placé sous l’éteignoir par la troisième ligne auvergnate.
Thomas Rozière
Titularisé à l’arrière pour permettre à l’habituel titulaire Alex Newsome de souffler, Thomas Rozière n’a pas été à la fête sur la pelouse de Jean-Bouin. En effet, s’il n’a pas commis de boulette majeure, celui-ci a en revanche enchaîné les petites scories qui ont régulièrement remis son équipe sous pression, à l’image d’une contre-attaque aventureuse (19e), d’un en-avant (30e) ou encore d’un dégagement direct en touche (50e). Autant d’erreurs qui ont poussé Christpohe Urios à un coaching pas forcément prévu, en le remplaçant par Jules Plisson dès la 56e.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?