Oscars Midi Olympique - Bastien Guillemin (Montauban) : "Je ne pensais pas en arriver là"

  • Bastien Guillemin, ailier de l'USM, a reçu l'Oscar Midi olympique.
    Bastien Guillemin, ailier de l'USM, a reçu l'Oscar Midi olympique. Patrick Derewiany - Midi olympique - PATRICK DEREWIANY
Publié le Mis à jour
Partager :

Ce lundi 11 décembre, Bastien Guillemin a reçu l’Oscar du Midi olympique à Sapiac. L’ailier montalbanais aux quinze essais en Vert et Noir revient sur son parcours.

Que ressentez-vous après avoir reçu cet Oscar Midi Olympique

Je suis très content de recevoir cet Oscar mais c’est vrai qu’il y a deux aspects qui priment dans ma tête. C’est gratifiant et gênant parce que le rugby est un sport d’équipe et c’est ce qui prend le dessus. Bien sûr je suis fière parce que ça n’arrivera probablement qu’une seule fois dans ma carrière donc je vais essayer d’en profiter un maximum. 

Le rugby, c’était une évidence pour vous ? 

J’ai toujours voulu faire du rugby même si j’ai commencé au foot. J’ai toujours espéré jouer en Top 14, être en équipe de France mais il y a toujours des obstacles. J’espérais beaucoup pour ma carrière quand je suis parti de Grenoble mais quand je suis arrivé à Castres j’ai joué deux matchs en un an et demi. J’ai perdu confiance et je ne pensais pas en arriver là. Je suis plus ou moins satisfait de mon parcours. Disons que j’ai fait des choix que j’ai assumé mais qui ont été compliqués à vivre pour moi surtout lors de ce passage à Castres.

Avez-vous le sentiment que vous vous êtes relancé à Montauban ? 

Carrément. Je me sens vraiment bien ici. Depuis un an et demi je joue presque tous les week-ends c’est un bonheur monstre et je suis très reconnaissant envers le staff et le club. Depuis que je suis arrivé, je dis toujours que nous avons une chance inouïe de faire ce métier et qu’il faut prendre un maximum de plaisir. 

Vous parliez de votre lien très étroit avec l’armée, il vous vient de votre père ? 

Mon père était légionnaire. L’armée véhicule des valeurs importantes pour moi. Je pense que s’il avait été boucher mon père m’aurait inculqué les mêmes valeurs mais je lui dois beaucoup de choses et tout ce qui gravite autour de l’armée a forcément de l’importance pour moi.

Quelle est votre relation avec le Midi Olympique ? 

Tout a commencé en 2018 quand Mickaël Capelli a reçu l’Oscar à Grenoble. C’est comme ça que j’ai commencé à connaître le Midi olympique mais je dois avouer que je lis moins le journal, je suis plutôt sur Rugbyrama. Je lis beaucoup d’articles, j’aime bien ça, je suis un fan de rugby donc être au courant de tout ce qu’il se passe dans le milieu c’est un peu comme les potins (sourire).

Pour revenir au rugby, cette saison l’USM alterne le chaud et le froid, comment expliquez-vous cette irrégularité ? Est-ce toujours un manque de confiance ? 

Clairement. La confiance, c'est le maître mot. Finalement nous avons l’effectif, le staff, de belles infrastructures mais nous n’arrivons pas à prendre confiance. C’est quelque chose que j’ai du mal à expliquer. Nous n'avons toujours pas eu de déclic. À domicile ça se passe plutôt bien mais à l’extérieur c’est compliqué. Je ne sais pas si c’est psychologique mais je n’arrive pas à l'expliquer.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?