Top 14 / Pro D2 - Un "access match" Nationale - Pro D2, gel du salary cap... Les grandes annonces de la LNR
Lundi matin, le président de la LNR René Bouscatel a dévoilé les grandes lignes du plan stratégique du rugby professionnel pour la période courant de 2023 à 2027. En voici les principales informations…
C’est dans ses vastes bureaux du 17 ème arrondissement parisien que la Ligue Nationale de Rugby, représentée par son président René Bouscatel et son directeur général Emmanuel Eschalier, a donc dévoilé à la presse son plan stratégique pour la période 2023-2027. En avant-propos, Bouscatel et Eschalier ont rappelé "la nouvelle dynamique de collaboration entre les clubs pros et les équipes de France", un signe du clair réchauffement des relations entre la LNR et la FFR, ce jour-là incarnée par Jean-Marc Lhermet, le secrétaire général de la fédé.
Désireux de faire du championnat français un modèle dans le monde, les dirigeants du rugby pro sont néanmoins conscients de la situation complexe qu’est en train de connaître la balle ovale sur la planète. A ce sujet, le vice-président de la Ligue Lucien Simon faisait d’ailleurs remarquer que malgré la récente émergence de la Top League japonaise, le Top 14 restait à ce jour bien seul dans l’écosystème du rugby professionnel : "Nous ne souffrons pas de concurrence mais d’un manque de concurrence et pour tout dire, c’est inquiétant". Concernant les championnats professionnels (Top 14 et Pro D2), la nouveauté notable concerne l’access match entre les divisions de Nationale et de Pro D2, une rencontre à haute dimension émotionnelle qui aura lieu le premier week-end de juin.

8 millions d’euros pour l’arbitrage
Par ailleurs, les dirigeants présents ont annoncé un plan d’aide à l’arbitrage en France, conjointement conduit par la Ligue et la fédération : "Les arbitres ont été les laissés-pour-compte de la montée en puissance du rugby professionnel, expliquait Jean-Marc Lhemet lundi matin. Il nous fallait réagir". Ainsi, 8 millions d’euros seront bientôt investis dans la formation et le développement des arbitres au fil des quatre prochaines années.
Le salary cap, lui, a été figé à 10,7 millions d’euros et il est désormais acquis que les masses salariales du rugby professionnel français ne baisseront plus jusqu’en 2027. Le numéro 8 du XV de France Grégory Alldritt, également présent ce 20 novembre, déclarait à ce sujet : "Le gel du salary cap est une bonne chose. Non pas parce que nous voulons avoir de plus gros salaires mais pour permettre aux clubs d’avoir des effectifs plus étoffés et ainsi offrir aux joueurs de plus longues plages de récupération". L’héritage de la Coupe du monde en France, estimé à 6 millions d’euros pour la LNR, sera quant à lui réinvesti en intégralité dans le dispositif des Jiff (Joueurs issus des filières de formation française) et au soutien des centres de formation du pays.
Le rugby féminin sera de son côté de plus en plus valorisé par la LNR et la FFR et à ce titre, on a donc appris lundi matin qu’un tournoi féminin intégrerait bientôt l’In Extenso Super Sevens, le championnat de rugby à 7 des clubs professionnels français. A noter, enfin, qu’un programme axé spécifiquement sur les risques psycho-sociaux sera lancé cette saison et montera progressivement en puissance. Il permettra de mieux détecter chez les joueurs les situations d’addiction, de stress, la dépression et tout autre trouble lié à la pression professionnelle.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?