XV de France - Le caractère raciste retenu, huit mois de prison avec sursis requis en appel contre Chalureau, la décision mise en délibéré au 16 janvier
Ce mardi 14 novembre, Bastien Chalureau était entendu devant la cour d'appel de Toulouse. Le deuxième ligne de Montpellier et du XV de France n'a pas encore eu de réponse puisque la décision a été mise en délibéré au 16 janvier 2024. Une peine de huit mois de prison avec sursis a été requise par l'avocat général pour violences racistes.
Pour l'heure, Bastien Chalureau est reparti sans réponses de la ville rose puisque la décision a été mise en délibéré au 16 janvier 2024 à 14 heures. Une peine de huit mois de prison avec sursis a été requise par l'avocat général pour violences racistes. Deux mois de plus que la condamnation en première instance. En plus de l'agression à caractère raciste, l'avocat général a demandé à ce que soit retenu l'état d'ébriété avancé de Bastien Chalureu lors des faits. Une circonstance aggravante que ne conteste pas la défense à l'inverse des propos racistes qui auraient été proférés.
Pour rappel, le deuxième ligne a été condamné en première instance (le 3 novembre 2020) à six mois de prison avec sursis pour des faits de violence « commis en raison de la race ou de l’ethnie ». Ce mardi 14 novembre, il se présentait donc devant la cour d'appel de Toulouse accompagné de ses proches.
À ce jour, le deuxième ligne des Bleus est toujours présumé innocent des faits de violence "en raison de la race ou de l'ethnie" qui lui sont reprochés et qui auraient eu lieu dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 janvier 2020. Au cours de l’audience, l’international a une nouvelle fois nié les accusations de propos racistes dont l’accuse la victime Yannick Larguet.
Je ne conteste pas les violences mais le caractère raciste
Finalement, lors de cette audience ce n’est pas vraiment les violences qui ont été remises en cause puisque Bastien Chalureau les avait déjà reconnues en première instance mais plutôt les propos racistes dont il est accusé. Mais le président s’est attardé longuement sur le déroulé de la soirée pour tenter de comprendre. "Je ne conteste pas les violences mais le caractère raciste", lâche Bastien Chalureau. Le président relance "donc pas de propos racistes ce soir-là ?", "Jamais", répond fermement le deuxième ligne.
Le réquisitoire de l’avocat est pourtant sans appel avec ces huit mois de prison avec sursis accompagnés d'une amende dont le montant n'a pas été précisé. Ce à quoi l’avocat du deuxième ligne répondait : "Vous n’avez rien dans le dossier. Je suis choqué par la motivation du tribunal correctionnel". Il faudra donc encore patienter deux mois avant d'avoir le verdict de cette affaire.
"Le mérite de cette audience a été que la réalité soit clairement établie sur les conditions dans lesquelles les victimes ont été agressées ce soir-là. Il y a eu une théorie qui consistait à dire que c'était une bagarre de fin de soirée, une altercation mais la réalité du dossier n'est pas du tout celle-là. C'est une agression gratuite qui intervient alors que Yannick Larguet était de dos. Mon client maintient sa position, les raisons de cette agression ont un caractère raciste", assurait maître Sabounji, avocat de la partie civile.
À l'issue de l'audience, Bastien Chalureau n'a pas souhaité s'exprimer. De son côté Yannick Larguet s'est empressé de quitter les lieux.
Côté sportif Bastien Chalureau est lié au MHR jusqu’en 2025 après avoir prolongé son contrat en mai 2022.
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