Top 14 - Alexandre Roumat (Toulouse) : "Vu notre prestation à Pau, ce serait une grave erreur de prendre de haut l'Usap"
Ce samedi, le Stade toulousain accueille Perpignan sur sa pelouse d'Ernest-Wallon (coup d'envoi samedi à 15 heures). Avant de défier l'Usap, Alexandre Roumat reste sur ses gardes après la prestation toulousaine le week-end dernier face à la Section paloise.
Il paraît que la séance vidéo a été un peu plus longue que prévu cette semaine après le revers à Pau, qu'en est-il ressorti ?
On ne peut pas se satisfaire de ce genre de prestations. Nous n'avons pas été bons sur les attitudes au contact et les zones de ruck. Même si nous avons les opportunités pour revenir avec plus qu'un bonus défensif en fin de rencontre, on ne méritait pas autre chose qu'une défaite. Donc forcément, le staff a mis le point sur nos défaillances pour préparer au mieux la réception de l'Usap.
Le staff toulousain l'a avoué ces dernières semaines, vous êtes en difficulté dans le jeu au sol depuis la reprise...
Toutes les équipes que nous affrontons veulent ralentir nos sorties de balle pour éviter que l'on mette notre jeu en place, c'est normal. C'est pour cela que les rucks sont un peu le nerf de la guerre. On travaille avec Jérôme (Kaino N.D.L.R) depuis qu'il est revenu, car le porteur de balle a également un rôle à jouer, ce ne sont pas seulement les soutiens qui manquent d'efficacité. À partir du moment où tu n'avances pas sur les zones de collision, tu facilites la défense adverse.
Est-ce que le risque est de sous-estimer l'Usap, dans le dur en ce début de saison malgré une victoire le week-end dernier ?
Vu notre performance à Pau, ce serait une grave erreur de prendre de haut les Perpignanais. Nous, ce qu'on veut, c'est bien jouer au rugby et gagner, quel que soit l'adversaire. L'Usap est dans une situation compliquée, c'est vrai, mais on sait aussi qu'à chaque fois que nous les avons joués, ils nous ont mis à mal. Jouer sans pression amène souvent de bonnes choses.
Tous les internationaux français aptes à jouer sont de retour, qu'ont-ils apporté à l'équipe ces derniers jours ?
Dans un premier temps, je dirais de la fraîcheur. Ils sont revenus de quelques semaines "off" donc ils arrivent avec de l'envie et de l'enthousiasme. Et ensuite, bien évidemment, ce sont des mecs exceptionnels sur le terrain, donc en termes d'exigence et de précision, c'est une tout autre histoire.
On a comme l'impression que tout rentre dans l'ordre petit à petit avec les Mondialistes qui sont revenus : est-ce que ce match contre Perpignan est le "vrai" début de saison de Toulouse ?
Ce sont des périodes compliquées à gérer. Nous n'avions jamais vécu ça, jouer trois matchs, couper pendant près de deux mois, retrouver le Top 14... Ce n'est pas facile. Au niveau du rythme et des repères collectifs, c'est difficile pour l'instant car entre les jokers Coupe du monde et les internationaux de retour, ça fait deux équipes complètement différentes. Le but de cette semaine est de se reconnecter entre nous pour l'emporter samedi.
Avez-vous pris une autre dimension dans le vestiaire en ce début de saison, notamment avec l'absence d'autres cadres de l'effectif ?
Peu importe les contextes, j'essaie d'apporter à l'équipe de manière naturelle. J'ai par exemple la chance d'annoncer les combinaisons en touche donc j'ai un gros rôle à jouer sur le terrain. Ensuite, quand les patrons ne sont pas là, sans parler que de moi, nous voulons tous élever notre niveau de jeu. Je ne fais plus partie des plus jeunes, alors je fais peut-être partie des joueurs qui doivent tirer le groupe vers le haut, mais nous sommes plusieurs dans ce cas, je pense à Sofiane Guitoune et Rodrigue Néti pour ne citer qu'eux.
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