Top 14 - Peceli Yato (Clermont) : "On n’a pas l’habitude d’en prendre quarante, on a réagi aujourd’hui"

  • Peceli Yato s'est exprimé après la victoire clermontoise
    Peceli Yato s'est exprimé après la victoire clermontoise - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Grand homme de la victoire clermontoise face à Bayonne, Peceli Yato s’est présenté tout sourire en conférence de presse. Le flanker a notamment rendu hommage à Fritz Lee tout en expliquant le sentiment de rébellion qui flottait autour des Jaunards.

Comment s’est passée la semaine après le revers subi à Lyon ?

On a été bougé par le staff ! On a écouté les mots de Christophe Urios, cela nous a touchés mais on a fait le boulot. On a pris quarante points à Lyon, on n’a pas l’habitude d’en prendre autant donc on a réagi. Tout simplement.

Vous avez beaucoup porté le ballon ce samedi avec beaucoup de réussite…

C’est mon point fort. Je dois aider l’équipe d’une manière ou d’une autre et je pense que j’aimerais porter le ballon un peu plus encore (rires). Cela fait plaisir de rejouer aujourd’hui au stade Marcel-Michelin. Revoir notre public nous a fait plaisir. On savait que tout allait se jouer sur le cinq de devant et qu’il faudrait taper dur pour que les trois-quarts fassent le boulot derrière.

Vous réagissez après une défaite frustrante à Lyon. Comment expliquez-vous ce changement ?

C’est la tête qui guide tout. On a baissé la tête à Lyon mais pas aujourd’hui. On avait bien commencé à Lyon mais nous nous sommes effondrés. Il faut changer cette mentalité et garder ce qu’on a fait aujourd’hui à la maison. C’est notre niveau plancher. On doit absolument se dire que cette victoire contre Bayonne doit être notre niveau plancher, et on doit monter encore le curseur à l’extérieur.

Vous étiez associés à Fritz Lee. Quel rôle a-t-il pour vous ?

Il fait le gros boulot comme toujours. C’est un grand joueur on parle souvent sur le terrain. Il encourage toujours et c’est mon idole. Parce qu’il m’aide beaucoup. C’est lui qui dirige un peu le paquet d’avants et nos placements en troisième ligne. C’est un grand papa, un patron !

Avez-vous la sensation que vous avez fait le meilleur match de la saison ? Personnellement et collectivement…

Ce n’est pas encore le meilleur match mais je sais la qualité des joueurs qu’on a et on peut faire mieux ! Le coach a notamment dit que nos plaquages n’avaient pas été bons en première période et qu’il fallait encore travailler. Personnellement, je pense avoir fait un bon match, j’ai toujours envie de donner, que ce soit en deuxième et troisième ligne… mais J’aimerais mieux être en troisième ligne à l’avenir.

Un mot sur la première de Pita-Gus Sowakula. Qu’en avez-vous pensé ?

C’est un joueur qui donne beaucoup même s’il vient d’arriver ! La barrière de la langue ne l’arrête pas et il pose toujours des questions aux autres joueurs pour comprendre. À la fin de la rencontre je suis allé le voir pour savoir comment son match s’était passé et il m’a dit : "waouh ce n’est pas le Super Rugby, c’est bien plus dur !". Moi je lui ai dit : bienvenue à Clermont c’est comme ça le top 14 ! Mais je le répète, c’est quelqu’un qui donne beaucoup.

Quelles failles aviez-vous analysées dans la défense bayonnaise ?

On a vu qu’ils circulaient très très vite autour des rucks et donc l’idée était de jouer davantage le côté fermé en regardant bien autour des rucks s’il y avait d’autres solutions. Et l’autre but qu’on avait était de mettre la pression sur Camille Lopez. On savait qu’il allait utiliser son pied dans les temps faibles et surtout par ce temps avec beaucoup de vent et un peu de pluie. Mais globalement notre volonté première était de dominer sur le cinq de devant. Si devant, on casse tout.

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