Top 14 - Toulon : Charles Ollivon et Gabin Villière seront titulaires face à Oyonnax

Par Rugbyrama
  • Charles Ollivon, la saison dernière avec son club du RC Toulon.
    Charles Ollivon, la saison dernière avec son club du RC Toulon. - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Deux semaines après leur élimination en Coupe du monde avec le XV de France, le troisième ligne et l’ailier vont retrouver la saveur du Top 14, à Mayol, ce dimanche, face au promu de Pro D2. Ils seront accompagnés par cinq autres mondialistes.

Pour digérer la frustration d’une carrière, voire d’une vie, il y a deux écoles : replonger dans le grand bain par le biais des clubs ou reprendre ses esprits bien loin de la sphère ovale. "On fera du cas par cas", a indiqué Pierre Mignoni, au terme de la rencontre amicale face au Stade Français Paris (26-22), vendredi dernier.

Le directeur du rugby a, selon nos informations, plutôt tranché dans le vif. Face à Oyonnax, pour la 4e journée de Top 14, Charles Ollivon et Gabin Villière fouleront la pelouse de Mayol d’entrée de jeu. Le troisième ligne devrait d’ailleurs récupérer ses galons de capitaine. Pendant son absence, Teddy Baubigny et Baptiste Serin ont assuré l’intérim. Les deux membres du XV de France seront aux côtés d’un autre mondialiste dans le XV de départ : Duncan Paia’aua. Le Samoan est apparu très performant face au club de la capitale avec notamment deux essais décisifs dans les dix dernières minutes. Malgré une gêne à une cuisse au terme de cette rencontre, il formera bien la paire dans l’entrejeu avec Setariki Tuicuvu.

Gros sera sur le banc, White fêtera sa première

À l’instar de Villière, Jean-Baptiste Gros, qui a reculé dans la hiérarchie durant le Mondial, a de l’énergie à revendre. Le natif d’Arles n’a eu que 77 minutes de temps de jeu durant la Coupe du monde. En manque de rythme, il aura le rôle de finisseur, un statut qu’il a longtemps connu avec les Bleus, contre les Aindinois.

D’ailleurs, le banc des remplaçants varois sera estampillé Coupe du monde avec les présences du Géorgien Beka Gigashvili, du Samoan Brian Alainu’uese (son cas est en balance avec Alun-Wyn Jones), du Fidjien Jiuta Wainiqolo, et de l’Écossais Ben White. Libre à la suite de la disparition des London Irish, le demi de mêlée du XV du Chardon est arrivé en dernière minute sur la Rade pour remplacer Benoît Paillaugue, qui a pris le chemin de Montpellier pour raisons familiales. "On ne retient pas un joueur qui ne veut pas rester, a exposé Mignoni, en conférence de presse. Mais, cela n’a pas été gratuit, que les choses soient claires. On s’est retrouvé un peu dans la merde, excusez-moi du terme, et on a essayé de trouver un JIFF. Ce n’était pas possible. Puis l’opportunité de Ben s’est présentée."

Mignoni s’est félicité de cette signature inattendue. "On est heureux de l’avoir signé. Il a absolument voulu venir tout juste après l’élimination de l’Écosse pour intégrer le groupe. Sur ce recrutement, on a bien compris à qui on avait affaire. C’est un garçon professionnel, bienveillant, rafraîchissant. Il ne parle pas encore complètement français, et il sait qu’à ce poste, il faut se mettre rapidement dans le bain. Mais il a très envie de s’intégrer, et surtout de jouer." En quête de points pour coller au bon wagon, Toulon se doit de faire le plein à domicile. Pour les Mondialistes, exceptés Biggar et Waisea (reprise en douceur), les vacances attendront probablement le mois prochain.

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