Coupe du monde de rugby 2023 - Cobus Reinach : "Perdre, ce n'est pas dans notre vocabulaire"
Le demi de mêlée sud-africain Cobus Reinach s'attend à un immense défi dimanche soir, contre la France, en quart de finale de cette Coupe du monde. Mais, malgré le retour à la compétition d'Antoine Dupont, le pensionnaire de Montpellier assure que les Springboks sont sûrs de leurs forces...
Vous connaissez très bien la France pour y jouer et y vivre. Est-ce un avantage ?
C’est toujours spécial de jouer n’importe quel match de Coupe du monde. Tout le monde veut être présent dans cette compétition, avoir du temps de jeu. C’est formidable. Beaucoup de nos joueurs ont joué ici, en France, et y jouent encore comme Trevor (Nyakane au Racing 92, NDLR). Est-ce un avantage ? Je ne dirais pas ça le jour du match, mais en connaissant la culture locale, nous pouvons apporter des éléments sur comment cela fonctionne, comment les Français réfléchissent, comment ils trouvent des solutions.
A lire aussi : Coupe du monde de rugby 2023 - Bongi Mbonambi (Afrique du Sud) : "Nous, violents ? Ça reste un sport de collisions et on adore ça"
On a beaucoup parlé de l’état de forme d’Antoine Dupont ces derniers temps. Comment l’avez-vous vécu ?
Il a été joueur mondial de l’année. Si vous gagnez ce titre, c’est que vous êtes spécial. Il l’a prouvé avec Toulouse et avec sa sélection. Dans chaque match, il connaît des moments magiques, un coup de pied, une passe ou un plaquage sur la ligne d’en-but. C’est un grand joueur. Mais nous n’avons pas beaucoup parlé du fait qu’il joue ou pas. Nous sommes concentrés sur nos systèmes, sur ce que nous devons faire pendant ce match.
Qu’avez-vous ressenti contre l’Irlande, en étant le seul trois-quarts sur le banc en 7-1 ?
Je suis un peu un avant moi-même (rires). J’aime me confronter à ceux de devant de temps en temps. Mais c’était juste le plan des entraîneurs ce jour-là et nous avons chacun un rôle à jouer. Que ce soit en 6-2, 5-3 ou 7-1, c’est la même chose. Quand il faut aller sur le terrain, à la première ou à la dernière minute, il y a toujours un travail à faire.
Un sacré duel s’annonce entre Faf De Klerk et Antoine Dupont. Quelles en seront les clés ?
Ce sont tous deux de grands joueurs, que ce soit ballons en mains ou au pied. Bref, dans tous les domaines. La différence, c’est la manière dont les équipes jouent. La France fait beaucoup de passes après contacts, de coups de pied croisés... À mes yeux, ces deux joueurs peuvent réaliser les mêmes choses, cela dépend des stratégies.
A lire aussi : Coupe du monde de rugby 2023 - Frans Steyn, ancien demi d'ouverture de l'Afrique du Sud : "Le vainqueur sera champion du monde"
En quoi préparer un quart de finale est-il différent d’une demie par exemple ?
Il n’y a pas de différence. Nous voulons gagner tous les matchs. Perdre en quart ou en demie, ce n’est pas dans notre vocabulaire. Nous nous concentrons sur notre préparation. Jouer pour une troisième ou une quatrième place ? Nous ne sommes pas venus pour ça. Personne n’est venu pour ça. Il y aura beaucoup d’enjeu dimanche mais nous essayons de retirer le côté émotionnel de l’équation.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?