Coupe du monde 2023 - Grégory Alldritt : "Le groupe est meilleur qu'il y a quatre ans"

Par Paul Arnould
  • Grégory Alldritt a débuté sa deuxième préparation à une Coupe du monde.
    Grégory Alldritt a débuté sa deuxième préparation à une Coupe du monde. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Grégory Alldritt s'est présenté devant les médias ce jeudi après l'entraînement du jour à Monaco. Le troisième ligne du XV de France est revenu sur ce début de préparation très intense, et a refusé de parler d'un statut différent le concernant. 

Grégory, vous êtes un joueur cadre de cette équipe. Comment accompagnez-vous les plus jeunes, comme Émilien Gailleton qui est à vos côtés aujourd’hui ?

Je n’aime pas trop cette définition de joueur cadre. Je pense que n’importe qui dans cette sélection doit gagner ce maillot. Il n’est jamais acquis. Émilien, j’étais à sa place il y a quatre ans. Il amène beaucoup d’insouciance, d'excitation, et ça fait beaucoup de bien au groupe.

Cette équipe a pris beaucoup de maturité en quatre ans. Est-ce une force supplémentaire ?

Oui bien sûr. Il y a beaucoup d’expérience, nous avons joué des gros matchs, gagné un titre. Il y a eu des moments forts et des moments plus durs. On a passé quatre ans riche en émotions, et nous avons grandi. Le groupe est meilleur qu'il y a quatre ans c'est sûr. 

On peut vous dire que personne ne triche, malgré la chaleur et les 30 degrés ! #XVdeFrance pic.twitter.com/qDKX0qG5DM

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) July 6, 2023

C’est votre deuxième participation à une Coupe du monde. Comment vous sentez-vous physiquement après cette saison à rallonge avec La Rochelle ?

Je me sens bien. On est tous un peu fatigué, et les 15 derniers jours ont été un peu difficiles mentalement aussi. Donc de basculer sur un projet aussi beau, une mission aussi importante comme dirait Fabien (Galthié), cela motive à retourner au travail.

Quelles sont les différences avec la préparation d’il y a quatre ans que vous aviez vécue ?

Nous avons fait que trois jours de préparation donc c’est un peu tôt pour le dire, mais la plus grosse des différences, c’est que nous arrivons avec de la confiance. Et de la bonne confiance. On ne se voit pas trop beau mais nous avons confiance dans le staff, et dans les contenus qui nous sont proposés. Nous savons où nous voulons aller.

Avez-vous réussi à vite basculer après la finale de Top 14 perdue face à Toulouse ? 

C’était important de rebasculer et de retrouver tous les copains. Nous sommes focus sur le même objectif.

Avez-vous rediscuté de cette finale avec les Toulousains ?

Non pas spécialement, et pourtant je passe toutes mes soirées avec eux. On sait faire la part des choses. Ils ont aussi perdu des matchs importants, ils savent ce que c'est. Nous avons basculé, et ici, nous sommes tous avec le même maillot. 

La beauté de la Coupe du monde, c’est que toutes les équipes arrivent très préparées

Sauf catastrophe, vous serez sur le terrain face à la Nouvelle-Zélande. Vous y pensez, déjà ? Est-ce que ça change la manière d'aborder la préparation ? 

Je ne l’aborde pas de cette manière. Pour moi, nous sommes 42, on a tous le même statut, et il n’y a pas d'un côté 33 joueurs, et de l'autre 9. Pour faire le parallèle avec 2019, il y avait eu des blessés, et le groupe de 31 était loin d’être celui qui était prévu à l’origine. Il peut se passer beaucoup de choses, et il ne faut pas commencer la préparation avec des statuts différents.

Quelle équipe sera la plus dangereuse à la Coupe du monde ?

C’est une question piège. La beauté de la Coupe du monde, c’est que toutes les équipes arrivent très préparées. Pendant les tournées, il y a plusieurs niveaux de forme. Forcément, les Blacks seront au rendez-vous, les Irlandais aussi, les Sud-Africains. Et d’autres équipes comme l’Australie, ou l'Angleterre peuvent aussi performer. Je peux vous affirmer que nous sommes déterminés pour attaquer cette Coupe du monde.

Historiquement, une préparation à la Coupe du monde entraîne son lot de blessés et de déçus, William Servat l'évoquait d'ailleurs cette semaine. Est-ce quelque chose que vous discutez entre vous ?

On ne parle pas de blessure, ça porte malheur. Nous nous préparons pour le très haut niveau, donc tout peut arriver. Si cela arrive, ça sera malheureux pour celui qui part, mais derrière, il y a aura quelqu’un d’extrêmement motivé qui prendra sa place et qui performera. C’est le fonctionnement depuis quatre ans, et il ne changera pas.

Vous êtes arrivés dimanche à Monaco. Que pensez-vous du site ?

Il est juste parfait. Le Stade Louis II est magnifique, l’hôtel est à 20 mètres, la salle de musculation sur le terrain. Alors, il fait peut-être un peu trop chaud, on ne dirait pas non à quelques degrés de moins.

Comment occupez-vous vos soirées lors des moments de détente ?

Il y a de tout. Certains jouent aux jeux de cartes, d’autres se font des soirées films. C'est assez libre, nous sommes assez relax là-dessus. Mais les journées sont tellement longues, que nous ne tardons pas trop le soir. 

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Les commentaires (1)
Gcone1 Il y a 9 mois Le 06/07/2023 à 18:57

C'est le boss qui écrit les textes ?