Affaire Haouas - Le pilier sera fixé après l'été quant à l'aménagement de sa peine pour violences conjugales

  • Mohamed Haouas n'est toujours pas fixé pour l'aménagement de sa pein d'un an de prison ferme (sans mandat de dépôt)
    Mohamed Haouas n'est toujours pas fixé pour l'aménagement de sa pein d'un an de prison ferme (sans mandat de dépôt) Icon Sport - Icon Sport
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Mohamed Haouas avait rendez-vous ce lundi matin devant le juge d'application des peines suite à sa condamnation pour violences conjugales le 30 mai dernier. À ce jour, le pilier n'est toujours pas fixé et devra attendre l'automne pour savoir à quoi ressemblera son avenir.

Au-delà de ses contentieux avec l'ASM, le premier rendez-vous de la journée était fixé à 9h30 ce lundi matin. En compagnie de son avocat, Me Gallix, Mohamed Haouas s'est rendu devant le juge d'application des peines (JAP). Ce dernier devait donc statuer sur l'aménagement d'une peine d'un an de prison ferme (sans mandat de dépôt) suite à des faits de violences conjugales sur sa femme survenues le vendredi 26 mai. Mais en réalité, le pilier droit n'est toujours pas fixé sur son avenir puisqu’un rapport du juge de probation est attendu courant du mois de septembre ou octobre. La décision sera donc rendue après les vacances d'été.

Une libération conditionnelle parentale pour les faits de violences conjugales ?

Lors de ce premier entretien, l'avocat de Mohamed Haouas a plaidé pour une libération conditionnelle parentale. Qu’est-ce que ça veut dire ? Le pilier droit ayant des enfants de moins de 10 ans et étant celui qui peut subvenir aux besoins familiaux, sa femme ne travaillant pas ou du moins n'ayant pas une aussi grande source de revenu que son mari, la justice pourrait donc opter pour cette option. Cette libération conditionnelle parentale comporte des obligations de soins et de stages sur la question des violences faites aux femmes entre autres. Mais dans ce cas-là, Mohamed Haouas éviterait le bracelet électronique ce qui est aujourd'hui la priorité pour lui permettre de continuer à exercer son métier. Pour rappel, le port d'un bracelet électronique n'est pas incompatible avec la pratique du sport mais reste contraignant, la personne devant être assignée à résidence sur différents créneaux horaires.

À noter que Mohamed Haouas sera également fixé dans l'affaire de la bagarre dans une boulangerie le 1er janvier 2014. Le tribunal judiciaire de Montpellier rendra son délibéré ce vendredi 30 juin. Deux ans de prison avec sursis avaient été requis.

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