Pro D2 - Laousse-Azpiazu (Mont-de-Marsan) : "À l’heure de jeu, il y a eu une extinction des feux"

Par Mathieu Vich
  • Yoann Laousse Azpiazu, frustré après la défaire à Agen
    Yoann Laousse Azpiazu, frustré après la défaire à Agen Icon Sport - Icon Sport
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PRO D2 - L’arrière du Stade montois, Yoann Laousse Azpiazu, était frustré à l’issue de la rencontre. Il estime néanmoins que son équipe n’est pas en perte de confiance. Élément de réponse dès la semaine prochaine contre Vannes.

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il s’est passé dans les vingt dernières minutes alors que vous meniez (13-19) ?

Extinction des feux. Il y a un manque de précision alors que cela a fait notre force jusqu’à la 60e minute. A partir de là, on rate nos jeux au pied, on rate nos réceptions sous les chandelles. Ils ont un banc qui apporte plus d’agressivité et de folie… Derrière ils ont un contre qui nous fait très mal. Après ça va vite. Ils prennent confiance et nous, on la perd.

Vous perdez deux fois contre Agen cette saison, qui prend deux fois le bonus offensif…

C’est un marqueur fort. Ça comptera à la fin. On venait avec beaucoup d’ambition car ce match pouvait être un tournant. Malheureusement, on leur laisse cinq points, on en prend zéro. Mais il reste plusieurs journées. On doit enrayer cette dynamique. Des blessés vont revenir. On va relever la tête et on doit faire le dos rond.

On vous suit…

Il ne faut pas tirer la sonnette d’alarme. Je ne suis pas inquiet. Il y a deux semaines, on gagne à Oyo et on est les meilleurs du monde. Nous ne sommes pas passés de champions de France à une équipe de bas de classement condamnée à la Nationale. Notre groupe est sain. On doit se relever les manches, comme en octobre.

Ces vingts dernières minutes, ne viennent-elles pas gâcher le joli visage affiché jusqu’alors ?

On encaisse un 28-0, bien sûr que ça gâche tout. Tu oublies tout. Finalement, tu en prends 41. Ils prennent le bonus alors que t’es devant à l’heure de jeu. Tu rates un drop qui passe à quelques centimètres… On avait même un ballon pour leur enfoncer la tête.

Sentez-vous qu’après ces deux défaites, votre groupe a perdu confiance ?

Il ne faut pas tout jeter. On existe pendant une heure. Agen est une grosse équipe. Ces matchs sont des matchs de phases finales. La moindre erreur, tu la payes. C’est ce qu’il s’est passé ce soir. Trois fautes, un ballon qui atterrit sur la tête, une pénalité et t’es à moins quinze au score. Derrière, c’est compliqué. Alors qu’à Oyo, dès qu’on a fait une erreur, on a réussi à la compenser. C’est dommage.

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Mais justement, à 19-13, vous avez l’occasion de tuer le match. Que se passe-t-il à ce moment-là ?

On perd une touche. Un gros manque de maîtrise. Le drop… Ça a tourné pour nous des fois. Mais encore une fois, c’est le haut niveau. Si tu n’es pas précis, une action peut te faire perdre le match. Après quand ça bascule de quelques points, c’est une chose. Mais quand ça bascule de plus de vingt points, c'en est une autre.

La semaine prochaine, vous vous attaquez encore à un autre gros morceau…

Oui, Vannes, ça sera un gros match. De toute manière, il n’y a pas de petit match. Il y a un mois, on recevait Massy, on nous disait que c’était un match à cinq points. Ils ont failli prendre le bonus défensif chez nous. Tous les matchs sont compliqués.

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