Top 14 - Un match à huit points voire plus pour l'Usap à Brive

  • Sadek Deghmache et l'Usap face au Stade français
    Sadek Deghmache et l'Usap face au Stade français Icon Sport
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Perpignan se déplace ce samedi chez son principal rival dans la lutte pour le maintien. Une semaine après avoir dominé le Stade français, l'Usap a l'occasion de confirmer ses récents progrès et de quitter la place de lanterne rouge. Ça s'annonce bouillant. Et crucial.

Le Brive-Perpignan de ce samedi est l'équivalent, pour le bas de tableau, d'un Toulouse-La Rochelle à son sommet. Le choc, à l'importance comptable indéniable, est attendu depuis des semaines. La victoire de l'Usap face au Stade français, samedi dernier, l'a rendu encore plus excitant, les Catalans étant revenus à trois points de leurs hôtes du jour.

Au Stadium municipal, Jeronimo De La Fuente et ses partenaires vont disputer un semblant de barrage qui conditionnera grandement la suite de leur saison : dans un scénario idéal, ils pourraient se retrouver douzièmes - avec une victoire de leur part conjuguée à une défaite paloise face au Racing 92 ; en cas de malheur, ils seraient en revanche relégués à deux succès du CABCL.

Un tournant, vous dites ? "On l'aborde comme un gros match parce que c'est le cas face à un concurrent direct, évoquait, ce jeudi, Patrick Arlettaz, en conférence de presse, des propos rapportés par nos confrères de L'Indépendant. Mais ce n'est pas le dernier match de la saison, il ne faut pas lui donner une importance démesurée. (...) Au soir de ce Brive-Usao, aucune des deux équipes n'aura de certitude. Fatalement, sur le plan psychologique et comptable, celui qui va le gagner aura pris une petite avance sur l'autre, c'est en cela que ce match est important. Mais derrière il restera huit matches et beaucoup de points à prendre. C'est pourquoi nous l'abordons comme une finale, mais une finale particulière car lors d'une vraie finale, il n'y a plus de match derrière."

Des fins de match qui posent problème

Sur ce qu'elle a démontré depuis un mois, l'Usap possède les arguments pour rivaliser avec Brive et lui rendre la monnaie de sa pièce après le succès assassin des Corréziens à Aimé-Giral, en septembre : les Catalans ont retrouvé de l'allant offensif, leur conquête s'est montrée fiable ces derniers temps et plusieurs de leurs cadres montent en puissance (Lemalu, Shields, De La Fuente, Mc Intyre...).

La gestion des émotions et des dernières minutes reste en revanche un point d'interrogation, quand bien même la roue a tourné dans le bon sens, enfin, contre Paris. À Pau, contre Brive, à Bayonne ou encore à Clermont, les Perpignanais avaient craqué à l'heure de la décision finale : "Cette saison, c'est ce qui nous manque : Pau, Bayonne et Brive étaient des matches clés, déterminants face, à la base, à des concurrents directs. Et nous les avons perdus, tout en les dominants plus ou moins, en étant devant à dix minutes de la fin mais nous avons perdu. Si cela se représente, j'espère qu'entre ce qu'on faisait l'année dernière et l'apprentissage de cette année, nous arriverons à faire pencher les choses du bon côté. Mais avant de parler de cela, il faut être en position de gagner et cela va être difficile car Brive a beaucoup de qualités."

Dans leur opération commando, Sacha Lotrian et ses partenaires pourront compter, au Stadium, sur l'appui du seizième homme. Quatre bus de supporters sang et or prendront la direction de la Corrèze ce samedi pour soutenir leurs favoris : "C'est bien de voir qu'il n'y a pas que le groupe qui est concerné par ce match et cette fin de championnat, apprécie le pilier gauche. Nous sommes fiers de voir cet engouement. Cette région est très attachée au rugby et le fait de voir toutes ces personnes nous soutenir à l'extérieur cela fait chaud au cœur. Cela nous donne encore plus envie de jouer." Il n'y a plus qu'à.

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