Rien de personnel

Par Rugbyrama
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Robbie Deans, entraîneur néo-zélandais des Australiens, ne jouera pas une carte personnelle selon ses propres dires en vue du match Australie-Nouvelle-Zélande de samedi prochain.

Après une entrée victorieuse dans les Tri Nations 2008 avec une victoire épique conquise sur les champions du monde en titre, l'Afrique du Sud, 16-9, Robbie Deans a souhaité planter tout de suite le décor du prochain épisode. L'Australie qu'il entraîne reçoit la Nouvelle-Zélande dans le cadre de la traditionnelle Bledisloe Cup.

Pour cette rencontre qui n'attire pas les foules – et cela est en soi une première – au Telstra Stadium de Sydney, le sujet de conversation est tout trouvé! Rappelez vous, au lendemain de l'élimination des Blacks par les Bleus dans ce quart de finale mythique au Millenium de Cardiff, la tête et les épaules de Graham Henry avaient été réclamées sur le billot. Robbie Deans s'était engouffré dans la brèche, espérant décrocher le job. Officiellement candidat, il a vu son CV rejeté et son amertume personnelle s'amplifier. De quoi, en tout cas, largement alimenter les gazettes surtout quand il a été choisi, presque aussitôt après, pour succéder à John Connolly à la tête des Wallabies...

Depuis, il a remporté une première victoire en match officiel contre les champions du monde en titre donc. Prochaine étape... la Nouvelle-Zélande! "Alors Robbie, lui ont demandé les journalistes australiens, comment abordez-vous ce match? Ce sera spécial n'est-ce pas?" Ce à quoi "Dingo Dinno", alias Robbie Deans, répond le plus laconiquement possible : "Une partie de moi sera dans ce match c'est sûr, mais ce sera avant-tout une rencontre Australie-Nouvelle-Zélande. D'en être est déjà grand. Cela n'aura rien de personnel."

Certes, tout le monde est prêt à le croire, surtout qu'après le premier match des Tri Nations, Deans a montré que le travail commencé à payer avec un pack australien retrouvé. N'empêche, l'entraîneur des Wallabies est bien placé et connaît sur le bout des doigts le rugby néo-zélandais... "Encore une fois, cela ne veut rien dire. Les choses évoluent tellement vite."

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