Ceyte : "Nous en voulions plus qu’eux"

  • Top 14 - Thomas Ceyte (Bayonne).
    Top 14 - Thomas Ceyte (Bayonne).
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TOP 14 - Auteur d’un essai et très actif dans le combat d’avants, le deuxième ligne de l’Aviron bayonnais, Thomas Ceyte, a apprécié la réaction de son équipe, qui s’est imposée face au Racing (31-25).

Thomas, on a l’impression que le match a basculé à la 48e minute, sur cette mêlée où vous n’aviez pas l’introduction et où vous les enfoncez. Êtes-vous d’accord ?

Oui. Nous faisons une bonne première mi-temps, mais le Racing marque deux fois en deux actions. On prend un essai en contre et un autre après une "89" sur mêlée. C’est un peu cher payé à la mi-temps. À la pause, on s’est dit que ce n’était pas possible de passer à côté de ce premier match à la maison. Il fallait aller les chercher. On savait que les supporters allaient se transcender. On sentait qu’en mêlée, ils commençaient un peu à flancher. Leur droitier remplaçant revenait d’une longue blessure. Petit à petit, il a craqué. Après cette introduction, le public s’est mis derrière nous et nous sommes passés de 8-18 à 31-18. Si on reste cohérent dans ce qu’on veut faire cette année, on aura un seizième homme assez facile à aller chercher pendant la saison.

Cette première victoire, dès la deuxième journée, est une très belle opération…

Nous sommes beaucoup de joueurs à être arrivés de Pro D2. La semaine passée, tout le monde a dit qu’on avait fait un bon match. Oui, nous avons marqué des essais, mais personnellement, je suis sorti frustré. Aujourd’hui, nous n’avons pas fait un match de folie en conquête. Mais dans l’intensité et l’agressivité, ils n’ont pas touché terre pendant 35 minutes en seconde période. Nous en voulions plus qu’eux. Ça s'est senti sur le terrain et au niveau du score.

Pour son retour en TOP 14, Bayonne s'offre le scalp du Racing 92 !#ABR92

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 10, 2022

Vous êtes-vous sentis en danger en fin de première mi-temps ?

Bien sûr ! Quand tu vois la physionomie du match, nous n’avons pas été dominés, mais on tourne à 8-18. C’est un peu rageant. Clairement, on a les boules, mais on recolle très rapidement au score dès la reprise. C’est ce qui a fait du bien.

Qui a parlé, à la mi-temps, dans le vestiaire ?

Denis Marchois a pris la parole, le staff aussi. Après, il faut qu’on aille chercher ce supplément d’âme. Un mec comme Pascal Cotet, l’an dernier, jouait à Narbonne devant 1000 personnes. Pierre Huguet était à Carcassonne, je ne pense pas que le stade était tout le temps plein. Quand on est allé les chercher et que ça s’est mis vraiment à pousser - on reste des mecs de Pro D2 - mais nous nous sommes tous transcendés sur des choses simples. Nous avons dominé le Racing sur les collisions, l’envie et l’agressivité.

On vous a vu haranguer la foule, vous marquez un essai, vous avez beaucoup travaillé autour des rucks et dans les mauls. Comment avez-vous vécu cette première à Dauger ?

Je faisais ça à Nevers, je vais le faire ici. J’adore ces ambiances chaudes où on sent que tout le monde est derrière nous. Dès que ça s’est mis à pousser, les mecs du Racing se regardaient tous. Quand tu avances et que le public gueule, c’est plus facile pour que l’arbitre siffle en ta faveur. C’est bien, mais il faudra beaucoup plus maîtriser notre rugby et notre conquête si on veut espérer gagner plus de matchs sans se mettre le feu comme ça. Personnellement, j’étais vraiment très frustré de la semaine dernière. Là, je ne pouvais pas passer à côté. Bayonne, c’est un truc qui me faisait rêver. Je me suis toujours dit que je voulais venir jouer ici. C’était la première officielle à domicile avec un gros club en face. Il fallait mettre de l’intensité et, aussi, se présenter. Il y a eu du bon et du moins bon, mais sur ma performance, je suis assez satisfait. Je suis resté dans ce que je sais faire : mettre du combat, agresser les mecs. Même si des fois je ne suis pas super bon, j’essaye de transmettre mon énergie au coéquipier qui est à côté.

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