Lopez : "Aujourd’hui, ce n’est pas beau, mais ce n’est pas grave"

  • Top 14 - Bayonne - Camille Lopez
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TOP 14 - Auteur d’un grand match (14 points), l'ouvreur de l’Aviron bayonnais, Camille Lopez, a apprécié la capacité d'adaptation de son équipe, qui a su l’emporter face au LOU (19-07), dans des conditions climatiques devenues difficiles en cours de match.

Camille, après la défaite à Montpellier, il était important de réagir…

Oui, c’est sûr que cette victoire était primordiale pour la suite de notre saison. Plus longtemps on restera invaincu ici et mieux ce sera. Nous prenons des points et c’est important dans notre championnat, celui du maintien. Face à une grosse écurie et dans des conditions compliquées, nous arrivons encore à rivaliser. Aujourd’hui, ce n’est pas beau, mais ce n’est pas grave. Il faut savoir gagner quand ce n’est pas beau.

Vous avez montré que vous aviez les armes pour rivaliser dans des conditions climatiques difficiles…

Oui, on a montré qu’on était capable de faire un match comme ça, mais ce n’est pas une finalité. Nous avons répondu présent, les gros ont fait une grosse partie, nous avons défendu, nous avons été propres en conquête. C’était très compliqué, mais c’est une bonne chose de faite.

Vous avez fait un match plein, sur 80 minutes. C’est l’autre satisfaction ?

C’est ça. Dans la stratégie, nous avons su nous adapter par rapport aux conditions. Nous avons été propres sur 80 minutes, c’est important. Aujourd’hui, on ne s’est jamais trompé. On aurait pu basculer dans un match un peu à la "con", parce que tu ne scores pas en première mi-temps. Nous avons manqué d’efficacité, nous aurions pu nous payer un peu plus. Après, on ne va pas se plaindre. La victoire est là, le reste, on s’en fiche.

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) December 4, 2022

Aviez-vous anticipé ce changement de météo ?

Non du tout, car ce n’était pas forcément prévu. Du moment où il a commencé à pleuvoir, le ballon était vraiment dur à capter. Nous avons donc mis du jeu au pied de pression. Il n’y a rien de magique, aujourd’hui. Il y a une stratégie, tu tapes et le ballon, quand il retombe, c’est compliqué de l’attraper. C’est du 50/50. Il y a eu des erreurs des deux côtés, mais nous avons su scorer à des moments. C’est ce qui nous a permis de gagner.

Pouvez-vous nous parler de vos drops ?

Ce sont des situations de matchs qui font que. C’est au feeling. J’ai deux occasions qui se présentent, ça se passe comme ça, mais ce n’est pas la vérité de demain.

Avez-vous l’impression que votre deuxième drop leur met un coup sur la tête ?

Quand on vient là et que je mets le deuxième, on bascule sur quelque chose de positif au niveau du score, puisqu’on passe à +9 (16-7, NDLR). Derrière, tu es plus à l’aise, tu as plus de sérénité, de confiance. Ça a joué, oui.

Vous avez aussi géré le tir au but, avec l’absence de Gaëtan Germain…

J’aurais préféré que ce soit lui qui bute toute la saison. C’est souvent comme ça, quand tu es en feu, tu te fais couper en plein élan. On regrette Gaëtan, qui nous faisait un début de saison incroyable. Il bute très, très bien. Je n’ai pas la prétention de faire aussi bien que lui. Aujourd’hui, je n’avais pas des pénalités très, très compliquées, même s’il faut les mettre. C’est passé. J’ai pris le relais, mais Maxime Machenaud, Thomas Dolhagaray ou Jason Robertson auraient pu le faire aussi. Nous sommes là pour ça.

Top 14 - Bayonne - Camille Lopez
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Aviez-vous une appréhension à prendre le but ?

Non, du tout. J’ai eu l’opportunité de le prendre dans mes autres clubs. À Clermont, je jouais avec un très très grand buteur, Morgan Parra, et c’est souvent lui qui prenait le but, car il est irréprochable comme Gaëtan. S’il faut que j’assume ce rôle pour le reste de la saison, je le ferai, il n’y a pas de soucis. Et si un jour ça se passe mal, il y a des buteurs, à côté de moi, qui prendront le relais.

Comment vous êtes-vous organisés au niveau de l’occupation, avec Martin Bogado ?

Ça s’est fait facilement. Vous l’avez vu aujourd’hui. Martin a un coup de pompe qui traverse le terrain, il a une longueur de jeu au pied extraordinaire. On retrouve des similitudes avec Gaëtan, puisque, lorsqu’il tape dans un ballon, il traverse le stade. Ça n’a pas trop changé par rapport à d'habitude.

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