Azéma : "On s’est menti"

  • TOP 14 - Franck Azéma (Clermont) face au RCT
    TOP 14 - Franck Azéma (Clermont) face au RCT
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Le manager de l’ASM était déçu de l’investissement de ses joueurs après la défaite de son équipe face à Bayonne, 21-19.

Midi Olympique : Quel sentiment domine ce soir. La déception ou la colère ?

Franck Azéma : La colère. Ça fait six mois que nous sommes sevrés de rugby. S’il y a bien un domaine dans lequel tu dois rivaliser, c’est dans l’envie, dans l’enthousiasme. Je n’ai rien vu de bon dans ce sens-là ce soir. En revanche, j’ai vu une équipe de Bayonne très généreuse, qui s’est envoyée, qui a joué avec ses armes, qui a du cœur. Elle nous a mis sous pression avant d’arracher la victoire dans les dernières minutes. Honnêtement, si nous avions gagné ce soir, ça aurait été un hold-up. Quelque part, il y a une logique. Nous sommes restés au contact toute la première mi-temps. Nous avons été capables de les mettre sous pression momentanément, puis nous nous sommes relâchés. Sur le fil du match, je n’ai pas senti qu’on ait eu un enthousiasme débordant.

Êtes-vous inquiet avant le quart de finale face au Racing ?

F.A. : Ça ne m’inquiète pas forcément avant le quart. Ça m’inquiète si, à la deuxième journée, tu n’as pas plus d’enthousiasme sur le terrain. Ce n’est pas normal. Tu peux te tromper sur les choix ou dans l’exécution, mais tu ne peux pas trahir dans l’investissement collectif sur le terrain. Aujourd’hui, on s’est menti.

Vous avez aussi cruellement manqué de réalisme en première mi-temps.

F.A. : Oui, tu peux faire mieux. Mais ça, je suis prêt à l’accepter. Ça veut dire qu’on doit mieux travailler à l’entraînement, sur ces situations, dans l'exécution. Mais ce n’est pas là-dessus qu’on a pêché ce soir, même si ça compte.

Êtes-vous plus frustré par la défaite, ou le contenu ?

F.A. : Le contenu. Tu peux perdre. Les Bayonnais ont été meilleurs dans l’engagement et ont mérité de l’emporter. Sur notre contenu, on ne peut pas se contenter de ça, que ce soit pour la semaine prochaine ou celle d’après. Nous travaillons ensemble depuis trois mois. Nous devons être plus autonomes et plus responsables dans nos choix et dans notre engagement collectif. Autant la semaine dernière, j’étais content et fier, même si tout le monde a dit que nous nous étions fait reprendre. Face à Toulouse, nous n’avons jamais lâché. Là, je n’ai pas senti ça.

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