CO, la dynamique du champion

  • Top 14 - La joie du joueur de Castres après la victoire contre Grenoble
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  • Thomas Combezou (Castres) face à Nick Abendanon (Clermont)
    Thomas Combezou (Castres) face à Nick Abendanon (Clermont)
  • CABALLERO_CASTRES
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TOP 14 - Spirale positive. C’est le moins que l’on puisse dire quand on analyse le parcours actuel du Castres Olympique. Voici les raisons et explications d’une dynamique d’un candidat à sa propre succession pour le Brennus.

Avant même de savoir si le club tarnais se qualifiera vers ces phases finales qu’il apprécie tant, le parcours de Castres peut déjà être jugé de convenable. Depuis le CO en 2014, qui avait atteint la finale la saison suivant son titre, tous les champions de France ont accusé le coup dans l’Hexagone la saison d'après. "Nous, la déflagration du titre, explique Christophe Urios, on la payée en décembre en se faisant planter deux fois à domicile. Mais dans l’ensemble, notre saison est magnifique et surtout, on monte crescendo."

En effet, depuis que 2019 est apparu en haut du calendrier des Bleu et Blanc, les Castrais ont enchaîné une série de 8 victoires en 9 matches. Le 53-27 encaissé à La Rochelle lors des Boxing Days, couplé à l’élimination de la Coupe d’Europe ont été bénéfiques. Le flanker et l’un des capitaines Mathieu Babillot n’oublie pas non plus les deux défaites d’affilée à domicile en décembre contre Agen et l’UBB.

Thomas Combezou (Castres) face à Nick Abendanon (Clermont)
Thomas Combezou (Castres) face à Nick Abendanon (Clermont)

"C’était compliqué de se retrouver le lundi. Mais on a fait front, on s’est dit les choses pour travailler davantage et sortir de cette mauvaise passe." Son alter ego de la troisième-ligne, Yannick Caballero va encore plus loin. "Hormis l’ardoise au Stade Français (défaite 32-16), on a respecté ce qu’on s’était promis. J’espère bien que le champion est en train de répondre présent."

Gloucester puis Séville

Alors il y a eu une discussion, il y a eu une rencontre européenne sans enjeu contre Gloucester avec un scénario qui a fait renaître la grinta des hommes du Sidobre (24-22) mais il y a aussi eu un stage à Séville mi-mars. "Avec les calendriers actuels, c’est la première fois de ma carrière pro que j’ai eu la chance qu’un club nous organise un stage surprise de cohésion sans rugby comme ce fut le cas à Séville, se remémore Caballero. Maintenant, il faut que ça serve ! C’est à nous de rendre au club la fleur qu’il nous a offerte en nous qualifiant parmi les six."

Même si les acteurs s’en défendent, l’autre série de 5 victoires de suite contre le Stade Toulousain donne des ailes plus qu’elle permet un quelconque relâchement. Yannick Caballero : "On sait déjà que ça va être un match engagé dans la mesure où cela fait quelques rencontres qu’ils perdent contre nous. Avant ils avaient l’ascendant et ils nous battaient à chaque fois. Mais la tendance s’est inversée. Alors c’est certain qu’il y a un peu plus de bagarre." Et puis alors que les Rouge et Noir se fatiguaient à Dublin, les coéquipiers de Loïc Jacquet se préparaient. "On aurait bien aimé être à leur place en disputant un joli match européen de phases finales mais cela nous a laissé une semaine de plus pour se régénérer et travailler davantage."

CABALLERO_CASTRES
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Les deux plus belles semaines de notre saison

Le calendrier à venir des joueurs du président Revol semble idéal avec trois réceptions et un voyage à Agen. Christophe Urios est sans filtre. "On va attaquer les deux plus belles semaines de notre saison en recevant le leader pour un derby, puis Montpellier, un concurrent direct qui abattra sa dernière carte pour se qualifier. J’espère qu’il y en aura d’autres semaines encore plus belles mais profitons déjà de ces deux-là."

À quatre rencontres de la fin de la phase régulière, voici donc venue l’heure du money time. L’heure du CO et son effectif de 30 ans de moyenne d’âge. "Si nous étions premiers du classement avec un matelas de points suffisant, argue Jacquet, peut-être n’aurions-nous pas cette alarme qui clignote au-dessus de nos têtes et qui nous oblige à aller chercher tous les points possibles. Cela fait quelques saisons que nous sommes habitués à cravacher pour essayer de rattraper le dernier wagon. Quand arrive le money time, on sait très bien ce que nous avons à faire." Bis repetita placent ?

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