Altercation avec Urios : Bès donne sa version des faits

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Didier Bès (Clermont)
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Lundi soir, sur France Bleu Pays d'Auvergne, l'entraîneur de la mêlée de Clermont Didier Bès est revenu sur le vif échange qu'il a eu avec Christophe Urios samedi lors du match à Bordeaux-Bègles. Et il a même expliqué que celui-ci s'est poursuivi et avait été chaud dans le couloir à la fin du match.

C'est une scène qui a marqué le dernier week-end de Top 14. Une vive altercation a éclaté sur le bord de la pelouse, lors du match opposant l'Union Bordeaux-Bègles à Clermont, entre le manager girondin Christophe Urios et l'entraîneur de la mêlée auvergnate Didier Bès. Les micros de Canal + ont ainsi captés les images d'Urios s'adressant au technicien de l'ASMCA pour lui lancer : "Fais pas le malin, ferme ta g..." Une séquence qui a fait le tour du web durant quarante-huit heures.

Lundi soir, sur les ondes de France Bleu Pays d'Auvergne, Didier Bès est revenu sur cet événement, expliquant ainsi la genèse de ce dérapage alors qu'une mêlée fermée se disputait sur le terrain : "Ce ne sont pas forcément des choses que l’on a envie d’entendre, mais ça fait partie des personnages aussi. À deux minutes de la fin, j’ai trouvé qu’Urios parlait beaucoup aux arbitres, mettait beaucoup de pression en disant qu’on allait tomber, qu’on allait s’effondrer et être à la faute. Et ça va cinq minutes donc ça m’a gonflé aussi. C’est parti de là."

"Je lui ai dit de me respecter"

Ce n'est pas la première fois que ce genre d'accrochage entre entraîneurs intervient en plein match ces dernières semaines. Une situation certainement exacerbée par le huis-clos actuel, durant lequel tout s'entend et les tensions se font donc plus fortes. Même si, en l'occurrence, aucune caméra n'était pointée sur Bès à ce moment-là. Ce dernier insiste d'ailleurs sur ce point : "On l'entend surtout lui et on ne m’entend pas trop répondre. Mais je lui réponds. Cela ne lui a pas plu, c’est comme ça. Je lui ai dit de me respecter par rapport à ce qu’il a dit et je ne vais pas répéter ses phrases. Les micros de mon côté étaient un peu plus loin et un peu plus fermés. C’est un peu ce que j’ai dit aux gens qui filment ce genre de scène. Il faut faire attention à cela."

"Il a fallu que des gens calment la situation"

Surtout, Didier Bès a ajouté lors de cet entretien que les choses ne s'étaient pas arrêtées là et que les deux techniciens avaient encore eu un vif échange sur le chemin du retour aux vestiaires, obligeant même d'autres personnes à intervenir : "Ce sont des choses que l’on doit se dire dans les yeux et c’est d’ailleurs ce que j’ai fait dans le couloir. Mais ça, ce n’était pas filmé, ce n’était pas devant les caméras. Et ça me va bien. Je ne suis pas là pour faire du spectacle. On ne peut pas dire que ça a été cordial. On était très proches, on n’avait pas besoin de crier car on s’entendait très bien. C’était déjà arrivé quand on s’était affrontés sur le terrain. Sincèrement, ça me fatigue. Je pense qu’on a assez de choses à s’occuper. Je ne pouvais pas ne rien dire au bord du terrain. Ce qui me gêne, c’est qu’on l’entend beaucoup lui sur les vidéos. Mais j’ai dit ce que j’avais à lui dire dans le couloir à la fin du match, même si ça a été chaud et qu’il a fallu que des gens calment la situation."

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