20 millions pour exister

S’il est admis que pour exister les clubs ne doivent compter que sur leurs revenus (ou presque), leur répartition est pour le moment plutôt méconnue. Pour près de la moitié des clubs de première division, le marché du sponsoring est la première source de revenus. Alors que pendant l’été tous présentaient les nouveaux maillots de la saison, les publicités et nouveaux sponsors sont eux bien présents sur les équipements, toujours plus chargés.

Ajoutez à cela les panneaux publicitaires, et les espaces réservés aux entreprises et partenaires, les sponsors représentent à eux seuls la moitié des ressources financières des clubs, soit 50% des rentrées d’argent sur un budget moyen de 25 millions. À cela s’ajoute les sommes versées par la LNR, qui participe à hauteur de 20% environ, une somme qui correspond à la reversion des droits télévisuels.

Enfin à la troisième place sur le podium des sources de revenus, la billetterie pour près de 20% des budgets de Top 14. La boutique et les ventes de produits dérivés viennent compléter le chiffre d’affaires des clubs, qui tous cherchent à exister, mais surtout tente de survivre. Car pour bon nombre de trésoriers et directeurs administratifs, pour demeurer compétitif et réussir à se maintenir dans les championnats de haut niveau, un club aurait besoin de minimum 20 millions d’euros.

Car entre les charges salariales, qui représentent environ 45%, et les charges sociales, 17%, le coût de la maintenance et les frais de déplacements, tout est affaire de gros sous. Et si les budgets varient entre concurrents au bouclier de Brennus, tous peuvent aujourd’hui tirer la même conclusion : le Top 14 ça se mérite.

FannyROUSTAN