Paris s'arrache pour venir à bout de Montpellier

  • Top 14 - Julien Arias (Stade Français) contre Montpellier
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  • Top 14 - Piet Van Zyl (Stade Français) contre Montpellier
    Top 14 - Piet Van Zyl (Stade Français) contre Montpellier
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TOP 14 - Malmené par un MHR guidé par un Cruden des grands soirs, le Stade Français a remporté finalement sur le fil le choc au sommet de cette 8e journée de TOP 14 (25-20). Macalou a offert la victoire aux siens à la 76e minute.

Montpellier est passé près du coup parfait. Mais repart finalement avec un simple bonus défensif de son voyage dans la capitale. La faute à un dernier sursaut d'orgueil des Parisiens dans le money time. Devant au score tout au long du match mais surpris par un essai un brin casquette de Kornath (70e) qui a donné l'avantage au MHR, le Stade Français a dû forcer la décision dans les tous derniers instants pour ne pas connaître une nouvelle désillusion, après un début de campagne européenne raté. Le club parisien s'en est remis à un essai de Macalou pour délivrer Jean Bouin (25-20) et rester solide dauphin de Clermont au classement du TOP 14.

⌛ C'est ter-mi-né ! Paris dompte Montpellier à Jean Bouin et retrouve sa deuxième place !#SFPMHR #SFParis pic.twitter.com/zeOl7j3Q1t

— Stade Français Paris (@SFParisRugby) October 27, 2018

Il y a quelques mois encore, Paris se serait sans doute pris les pieds dans le tapis devant pareil scénario. Surtout après cet essai (70e) cruel diront les Parisiens encaissé sur une action au départ anodine. La glissade de Van Zyl, pourtant à son avantage jusque-là, a bien failli plomber tout le travail entrepris plus tôt dans le match par Hamdaoui et consorts. Alors qu'il avait le temps de négocier un coup de pied d'occupation du MHR, le demi-de-mêlée parisien a, malgré lui, totalement relancé le dernier finaliste du TOP 14. Une alerte finalement sans conséquence pour des soldats roses bien plus forts mentalement cette saison. Et capables de renverser une dernière fois la montagne héraultaise à 4 minutes de la sirène.

Cruden avait tout bon

Paris s'est fait peur. Après avoir mené 10-0 tôt dans le match, grâce notamment à un essai de Waisea (16e), les hommes d'Heyneke Meyer ont subi la foudre Aaron Cruden. Inspiré au pied dans le jeu courant, l'ouvreur néo-zélandais de Montpellier s'est d'abord offert un essai, avec la complicité de Liebenberg (26e), avant d'affoler la défense adverse à plusieurs reprises. Notamment à la 51e. A deux doigts d'inscrire un doublé (54e), l'ancien All Black a porté son équipe sur la pelouse de Jean Bouin. Sans toutefois réussir à offrir au MHR une 2e victoire en 16 confrontations contre le Stade Français dans la capitale.

Top 14 - Piet Van Zyl (Stade Français) contre Montpellier
Top 14 - Piet Van Zyl (Stade Français) contre Montpellier

Le collectif parisien au top

Contrairement à un Cruden un peu trop seul à surnager dans son équipe, Paris a pu compter sur l'ensemble de son groupe pour retrouver le goût de la victoire à Jean Bouin, un mois après la défaite dans le derby face au Racing. Si le huit de devant a fait la différence dans le premier acte et a notamment permis à Morne Steyn d'ouvrir le score sur pénalité (4e), c'est en défense que le Stade Français s'est globalement illustré après la pause. A l'image d'un Jonathan Danty qui a annihilé une action d'essai héraultaise, dans ses 10m, en envoyant valser Tomas (54e) à la sortie d'une mêlée dangereuse.

? Qu’il est bon de l’entendre à nouveau à la ? #SFPMHR #SFParis pic.twitter.com/kyRr1mWytg

— Stade Français Paris (@SFParisRugby) October 27, 2018

Le Stade Français, dont la forme du moment inquiétait quelque peu après ses deux revers en Challenge Cup, reste donc dans le sillage de Clermont. Assuré de rester dauphin de l'ASM à l'issue de cette 8e journée de TOP 14, le club parisien prend même quelques distances avec ses poursuivants avant de viser un quatrième succès à l'extérieur, sur la pelouse du LOU, le week-end prochain. D'une quatrième victoire de rang en championnat, Montpellier n'est pas passé loin. Vern Cotter quitte Paris en se disant certainement qu'il y avait la place de repartir avec bien mieux qu'un bonus défensif.

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