Vakatawa : "Je préfère jouer au centre qu'à l'aile"

  • Virimi Vakatawa (Racing 92)
    Virimi Vakatawa (Racing 92)
  • Virimi Vakatawa of Racing 92 (Racing 92-Stade Français)
    Virimi Vakatawa of Racing 92 (Racing 92-Stade Français)
  • Vakatawa (France)
    Vakatawa (France)
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TOP 14 - Revenu au rugby à XV après trois ans de rugby à VII, Virimi Vakatawa a connu des hauts et des bas cette saison. Son repositionnement au centre lui a redonné une confiance perdue par des prestations ternes à l’aile avec l’équipe de France, qui lui ont coûté son statut de titulaire chez les Bleus.

Vu la très belle saison du Racing 92, on imagine que vous ne devez pas regretter d’être revenu au rugby à XV…

Virimi Vakatawa : J’aurais très bien pu rester à VII, car cela marchait bien pour moi, mais franchement, trois ans de rugby à VII, c’était largement suffisant ! J’ai fait le tour du monde, c’est très bien, mais il était temps pour moi de passer à autre chose.

Comment jugez-vous vos dernières prestations ?

V.V. : Cela fait quelques semaines que je me sens bien. Toute l’équipe travaille dur et fait du bon boulot, que ce soit les joueurs ou les entraîneurs, ce qui me permet d’être à l’aise sur le terrain. Je reprends confiance en moi et je peux faire des bonnes choses en match.

Virimi Vakatawa of Racing 92 (Racing 92-Stade Français)
Virimi Vakatawa of Racing 92 (Racing 92-Stade Français)

Vous aviez perdu la confiance ?

V.V. : Oui, et pas seulement depuis le Tournoi des 6 Nations mais même ici au Racing, surtout à cause des blessures et des soucis à l’adducteur. Là, ça marche bien pour moi et j’espère que cela continuera comme ça jusqu’au bout.

Labit a toujours eu confiance en moi et moi, je me dois de lui rendre cette confiance

Laurent Labit a eu un rôle important dans votre retour en grâce, notamment en vous replaçant au centre…

V.V. : Il a toujours eu confiance en moi et moi, je me dois de lui rendre cette confiance. Je ne peux pas le trahir en faisant n’importe quoi sur le terrain. C’est une question de confiance.

N’avez-vous pas eu des appréhensions à évoluer à ce poste ?

V.V. : Je n’avais pas peur, non. Car même si je ne le dis pas souvent, je préfère jouer au centre qu’à l’aile. J’ai commencé centre au Racing, avant de partir jouer à VII. Et je le répète, ma position préférée, c’est trois-quarts centre ! Je touche plus de ballons et puis c’est aussi là que j’ai démarré aux Fidji.

Vous avez fait plusieurs matchs à l’aile au Racing avant de vous engager avec l’équipe de France à VII…

V.V. : C’est vrai, sur la fin. Mais je n’ai pas joué les deux derniers mois. Je n’étais même pas sur les feuilles de match. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai demandé à êtré libéré pour jouer à VII. Et avant cela, on me mettait souvent au centre au Racing.

Quand je joue avec Chavancy, j’ai toujours un sentiment, particulier, différent

Vous rapatrier du VII pour vous positionner à l’aile était donc une fausse bonne idée ?

V.V. : Après, cela faisait trois ans que j’avais quitté le rugby à XV et je n’allais pas dire tout de suite "Moi, c’est au centre que je préfère jouer". Au début, avec Guy Novès, ça allait plutôt bien. Puis je ne sais pas trop pourquoi mais ça s’est dégradé. Maintenant, on voit bien là où je suis le plus performant. La confiance est de retour grâce au travail des coachs et de Casey Laulala. Je peux dire aussi que j’ai été mis dans de très bonnes conditions grâce aux joueurs du Racing. Quand il y a Dan Carter, Pat Lambie ou Anthony Tuitavake autour de vous, c’est plus facile.

Vakatawa (France)
Vakatawa (France)

Le fait d’être associé à Henry Chavancy, que vous connaissez depuis vos débuts en France, est-il également une des clés de votre réussite ?

V.V. : Henry a été formé au club depuis très jeune, moi je suis arrivé un peu plus tard, mais oui on se connaît très bien. Quand je joue avec lui, j’ai toujours un sentiment particulier, différent. Je sens qu’il est là et qu’il m’aidera du début à la fin du match. Il a confiance en moi et moi, j’ai confiance en lui. C’est donc plus facile pour nous de bien jouer ensemble.

A-t-il tenu le rôle de grand-frère à votre arrivée au club en 2010 ?

V.V. : Oui et même encore maintenant. Il n’est pas quelqu’un qui, parce qu’il a signé avec les professionnels, oublie ses camarades du centre de formation. Il revenait toujours vers nous pour nous demander comment s’était passé notre match avec les Espoirs et il le fait encore aujourd’hui avec les jeunes du Racing. On a gardé des liens très forts de cette époque. Pas plus tard que cette semaine, on s’est tous retrouvé, nous, les joueurs formés au club, chez moi autour d’un barbecue. Le Racing a bien changé depuis l’époque du centre de formation, il y a plein de très grands joueurs, mais il ne faut pas oublier non plus qu’on est là et qu’on aime ce maillot.

Belle victoire contre une grosse équipe du @Munsterrugby ?⚪️ @vvakatawa pic.twitter.com/rCZt8DMYqQ

— Henry Chavancy (@HenryChavancy) January 14, 2018

Etre en finale de la Champions Cup avec votre club de cœur l’année de votre retour au rugby à XV doit avoir une saveur toute particulière pour vous…

V.V. : C’est énorme ! Je ne pouvais pas imaginer que cela se passerait comme ça dès cette année mais je suis vraiment très content que ça arrive. J’ai hâte d’être à Bilbao.

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