Pour les Lyonnais, l’utopie est devenue une réalité

Les doutes ont rapidement été levés, dès lors que Baptiste Couilloud et Frédéric Michalak étaient présents sur la pelouse du Groupama Stadium. La charnière internationale est sur pied mais sera sur le banc, "un choix tactique et risqué", confesse Pierre Mignoni. L’entraineur lyonnais a voulu mettre son groupe dans les meilleures dispositions, axant la semaine sur la récupération et en faisant le choix de laisser ses joueurs à la maison pour la dernière nuit avant la demie. "On essaie de faire le moins d’erreurs possible avec le staff pour accumuler un maximum de confiance auprès des joueurs", poursuit le technicien.

Ne pas réduire la performance de l’équipe à cet objectif de demie

Outre la recherche de fraicheur, le coach réfute toute pression. "On n’a pas de pression particulière. Ce qui a été le plus compliqué à gérer, ce sont les places. Ça m’a gonflé. Pour le reste de la semaine, on n’a rien changé", a t-il lancé avec humour. Le LOU compte sur un soutien populaire car il se sent chez lui à Décines. "C’était un objectif de venir jouer ici et nous espérons que le stade sera avec nous mais ça ne donne aucune garantie, ça ne suffira pas", enchaine Mignoni qui craint l’intensité et l’agressivité de son futur adversaire.

Julien Puricelli insiste, "c’était une utopie de venir ici (au Groupama Stadium, ndlr) car l’objectif était de se qualifier. Tout le monde en rêvait." Mais le troisième ligne reconnait que "dès le stage le groupe se sentait bien, il y avait de bonnes ondes et l’on sentait qu’il y avait matière. On a fait un début de saison surréaliste" et le LOU est parvenu à se qualifier. Il veut désormais croire en la force du groupe, et refuse de se croire arrivé, le capitaine insistant sur le fait "qu’il ne faut pas réduire la performance de l’équipe à cet objectif des demies."