Labit : "le job est fait"

  • Laurent Labit (Racing 92)
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Laurent Labit, l'entraîneur des trois-quarts franciliens, revient sur la huitième victoire consécutive du Racing 92 ainsi que sur le cas Teddy Thomas. Pour lui,"on ne peut pas rentrer à quatre heures du matin quand on a perdu...".

Rugbyrama : Comment analysez-vous cette victoire ?

Laurent Labit : Après une coupure de trois semaines, la reprise a été difficile, qui plus est face à un adversaire redoutable. Mais, dans cette bataille pour la deuxième place, il nous était interdit de nous râter : malgrè une fin de rencontre un peu poussive, nous avons donc rempli notre mission. La victoire est là et La Rochelle repart de la U Arena avec zéro point. Le job est fait.

Avez-vous eu peur ?

L.L. : A la fin, oui... La Rochelle avait choisi d'opter pour un gros banc de touche afin de répliquer sur l'intégralité du match. Pour nous, l'idée était donc d'entamer la seconde période sur les chapeaux de roue afin de les dissuader de faire entrer Atonio, Botia, Doumayrou, James et les autres... Mais nous n'en avons pas été capables et nous nous sommes fait peur jusqu'au bout. [...] Quand leurs gros joueurs sont entrés, nous n'avons plus vu le ballon et les avons laissés enchaîner les temps de jeu. On connaît le poids de Uini Atonio et surtout l'activité de Dany Priso: on a d'ailleurs vu l'impact de ce dernier sur tous les rucks.

Comment avez-vous trouvé Teddy Thomas, sanctionné par Jacques Brunel après la sortie de route écossaise ?

L.L. : Je l'ai trouvé bien, à l'image de ce qu'il produit ces dernières semaines. Nous avons discuté avec lui sur ce qu'il s'est passé à Edimbourg, comme tous les clubs l'ont fait avec les joueurs concernés. Ce qui s'est produit en Ecosse n'est pas très très grave. Le seul truc, c'est que ça ne devrait pas arriver quand on perd un match et quand l'équipe n'a plus gagné depuis près d'un an. C'est surtout ça qui fait tâche. On ne peut pas rentrer à quatre heures du matin quand on a perdu.

Pourquoi aviez-vous choisi de le titulariser ?

L.L. : Quand on a un match important, on ne peut se passer d'un joueur comme lui. Contre La Rochelle, nous avions la possibilité d'aligner nos meilleurs joueurs et Teddy Thomas, aujourd'hui, en fait partie.

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